A un peu plus d'une semaine de la rentrée professionnelle, fixée pour le 06 octobre, un conflit syndical paralyse l'institut national spécialisé de la formation spécialisée « Kada Belkacem » de Tiaret.
En effet, un conflit opposant la section syndicale affiliée à l'UGTA au directeur de l'institut compromet la rentrée professionnelle prévue dans les prochains jours, surtout que la médiation menée par le directeur de wilaya de l'enseignement et de la formation professionnels n'a pas donné de résultat. Dans un communiqué dont nous détenons une copie, la section syndicale UGTA met en avant une série de revendications dont «la marginalisation du partenaire social dans la prise de décision, le retard dans le versement des primes de rendement individuel et collectif, la désignation d'une nouvelle commission paritaire, le blocage des promotions internes et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des travailleurs».
La section syndicale UGTA menace de ne pas reprendre le travail jusqu'à la satisfaction de sa première revendication : une commission d'enquête ministérielle pour démêler l'écheveau qui oppose le syndicat à la direction de l'institut.
Mais pour le directeur de l'INSFP, la section syndicale, affiliée à l'UGTA, « n'est pas légitime, puisque installée au mépris des dispositions prévues par la loi relative à l'exercice du droit syndical ». Un avis partagé par la section syndicale autonome, affiliée au Syndicat national des travailleurs de la formation professionnelle (SNTFP), qui appelle au respect de la loi et « à une meilleure collaboration entre le partenaire social et la direction de l'institut ». Une médiation, menée par le SG de l'union de wilaya de l'UGTA, est prévue dans les prochains jours, pour tenter un retour à la normale quelques jours avant la rentrée des stagiaires.
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Posté Le : 28/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : El-Houari Dilmi
Source : www.lequotidien-oran.com