« Je suis ou je serai bientôt un personnage de roman.
Un roman qui aurait pour mots-clés : Femme. Meurtre. Prison. Violence. Silence.
Elle a tué. Elle a purgé sa peine. Elle se tait. Tout est dit. Jusqu’au jouer où une femme vient frapper à sa porte.
Pourquoi lui ouvre-t-elle ? Peut-être parce que celle qui se présente comme l’écrivaine a prononcé le mot « criminelle. Elle ne sait pas.
D’abord rétive, elle se (dé-)livrera peu à peu. Paroles nues, paroles crues, qui démaillent, point par point, une histoire ancestrale, qui ne se raconte pas.
« Écrire pour se libérer. Écrire pour la déraison de cette société qui étouffe les femmes. Écrire pour survivre, simplement. » Thierry Leclère, Télérama.
« Le lecteur qui ne connaît pas encore Maïssa Bey a beaucoup de chance… Il va découvrir une écriture solaire dans tous ses éclats, entre ombre et lumière, caresse et brûlure. » Marina da Silva, Le Monde diplomatique.
« C’est la colère qui fait écrire Maïssa Bey. Une colère salutaire. » Leïla Sebbar, Le Magazine littéraire.
Maïssa Bey vit à Sidi Bel Abbes, en Algérie. L’essentiel de son œuvre est publié à l’Aube.
Posté Le : 07/06/2020
Posté par : sakka