La terre, aujourd’hui encore, demeure, en plus du développement intensif des autres sources et formes de richesse, un potentiel non négligeable de ressources et d’avenir. L’agriculture bénéficie d’un intérêt majeur se traduisant par des mesures d’encouragement à la production et à l’investissement. L’autosuffisance alimentaire, parmi les conditions de l’indépendance économique, est au centre de tous les efforts au plan interne et constitue un enjeu de taille au plan externe. Si l’Algérie, traditionnellement exportatrice de fruits et légumes, a vu sa superficie agricole utile par tête d’habitant baisser de 60% depuis 1962 et si les conditions climatiques que connaît le pays ont contribué à creuser l’écart entre une offre limitée et une demande forte depuis une décennie, la consommation des légumes frais a presque doublé. La pomme de terre et la tomate demeurent les produits préférés des Algériens en constituant près de 50% de la consommation des légumes frais. Outre le développement de l’hydraulique, des sciences et des techniques dans l’agriculture, la protection des terres agricoles et la mise en valeur des terres font l’objet de vastes actions d’incitation et d’encouragement pour améliorer le potentiel agricole et répondre aux besoins de l’économie et de la société. Le monde rural et l’activité agricole sont touchés par des programmes de valorisation, afin de rendre à la terre le rang qui est le sien dans le processus de développement national et la consolidation de l’indépendance économique de la nation. Le défi de ce secteur pour l’an 2000 s’avère difficile, mais pas insurmontable.
Posté Le : 02/02/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz