Deux chercheurs en biologie, Abdelkader Fateh Bougherara et Rachid Kada en l’occurrece, viennent d’expérimenter pour la première fois la culture de la fibre de sisal, capable notamment de stopper l’érosion du sol – dans les régions arides du pays. Les expériences sont déjà entamées à Naâma et Ghardaïa. Zoom sur cette plante d’origine mexicaine.
La plante de sisal a besoin d’arrosage trois fois au début de sa plantation et puis elle peut tenir pendant 11 ans sans être arrosée», explique Abdelkader Fateh Bougherara, l’un des initiateurs de ce projet.
Ainsi, le coup d’envoi de ce projet écologique par excellence a été donné à partir de la wilaya de Naâma, précisément dans la commune de Mecheria ou une mini-ferme d’une superficie de 280 hectares a été lancée. «500 agriculteurs ont déjà adhéré à ce projet. Ce dernier demeure un générateur d’emplois pour ces régions du sud du pays», souligne Bougherara.
Le chercheur Rachid Kada est chef de projet pour la région de l’ouest, tandis qu’Abdelkader Fateh Bougherara est chef de projet des plantations de l’Est. Un projet inscrit aux ministères de l’Agriculture et de l’Environnement. Ces deux chercheurs ne comptent pas s’arrêter là. Un autre projet de 50 hectares a été lancé à Ghardaïa. Et ce dans le but d’élargir la culture de sisal en Algérie.
Par ailleurs, une troisième expérience de la culture de la fibre de sisal est prévue dans la wilaya d’Ouargla. Si cette plante originaire du Mexique résiste parfaitement au climat aride, ces deux chercheurs biologistes l’ont choisie uniquement à base de cette caractéristique ? Le biologiste Abdelkader Bougherara revient sur les différentes vertus de cette plante et ces multiples utilisations.
Adaptation aux climats arides (LIRE la suite: https://nessahra.net/la-fibre-de-sisal-retour-sur-la-premiere-experience-a-naama-et-ghardaia/)
Posté Le : 28/03/2021
Posté par : aprincess
Source : https://nessahra.net/la-fibre-de-sisal-retour-sur-la-premiere-experience-a-naama-et-ghardaia/