Hanane Boukhelala, cette journaliste algérienne passionnée de cinéma, est aujourd’hui membre du jury du Festival international «Mena» de La Haye, aux Pays-Bas.
De la 4e édition de ce festival qui a eu lieu à la fin du mois de mai 2021, elle garde une bonne impression. «Être membre du jury est, pour moi, une grande responsabilité. C’est aussi un honneur d’être aux côtés de gens du cinéma de différentes nationalités, notamment le réalisateur algérien Karim Traïdia. Dans le cadre de mon travail, j’ai supervisé 23 films dans la catégorie court-métrage. Parfois, je regarde deux ou trois fois le même film. J’ai vraiment aimé cette expérience qui a été enrichissante et pleine d’enseignements», nous a confié Hanane Boukhelala, qui est également écrivaine, auteure du roman en langue arabe Soustara, paru aux éditions Khayal.
«Au début, j’étais un peu intimidée. Mais après les délibérations du jury, j’ai vu que les remarques et les appréciations des autres membres du jury sont proches des miennes. J’ai pris, alors, de l’assurance et ça a été également une bonne expérience pour tout le monde», ajoute-t-elle.
Comme la plupart des belles plumes, Hanane Boukhelala n’a pas fait d’études en journalisme. Mais après des études en sciences politiques à Alger, elle a décidé de faire du journalisme, cette autre passion, avec le cinéma. C’est un peu joindre l’utile à l’agréable, en assistant à des projections de films, puis écrire des articles sur ces films dans les journaux. La jeune journaliste a assisté à de nombreux festivals et journées cinématographiques en Algérie et à l’étranger, à Dubaï, notamment.
Dans la vie, en général, Hanane Boukhelala pense que chaque expérience peut aider la personne à mieux se connaître et à mieux connaître autrui. Elle considère le cinéma comme «une vie parallèle» ou «une copie de la vie» plus belle et plus magique que la vraie vie. Pour elle, le cinéma est un art dans lequel cohabitent plusieurs métiers (réalisation, écriture, décor, lumière...).
Hanane Boukhelala estime, par ailleurs, que la littérature et le cinéma se complètent. «Le cinéma met en pratique et incarne sous un nouvelle forme ce que la littérature a imaginé», explique-t-elle.
Belle vision du septième art, et belle philosophie de la vie en général !
Posté Le : 13/06/2021
Posté par : aprincess
Source : https://www.lesoirdalgerie.com/culture/hanane-boukhelala-une-algerienne-membre-du-jury-du-festival-de-la-haye-62597