Algérie

L’union sacrée entre le peuple et son armée


Publié le 25.07.2024 dans le Quotidien l’Expression

Les observateurs de la scène politique nationale savent bien que la stabilité de l'Algérie repose sur le lien indissoluble entre le peuple et son armée.
L'Armée de libération nationale (ALN), qui a vaincu le colonialisme en Algérie, et sa digne successeure l'Armée nationale populaire (ANP), qui poursuit un combat défensif et victorieux pour protéger cette liberté chèrement acquise, montrent bien que la relation fusionnelle entre le peuple et son armée rend invincible et dissuade toute tentative de déstabilisation de notre pays et de ses institutions.
Les observateurs de la scène politique nationale savent bien que la stabilité de l'Algérie repose sur le lien indissoluble entre le peuple et son armée. C'est la raison pour laquelle ceux que la politique algérienne dérange, à cause de son orientation axée sur la souveraineté nationale et l'indépendance économique, le non-alignement et la défense des causes justes dans le monde, n'ont de cesse de s'attaquer à cette relation, leur objectif étant de pousser le peuple à se révolter et à réactiver les mouvements contestataires pour isoler l'armée de sa base populaire, afin d'affaiblir l'État et de précipiter la chute du régime.
C'est ainsi qu'on assiste à la diabolisation permanente de l'armée, par des voix, des écrits et des émissions, inspirés de l'étranger et relayés à l'intérieur à travers les réseaux sociaux qui utilisent les mêmes éléments de langage pour discréditer le commandement de l'armée, inventer des luttes claniques en son sein, parler de corruption généralisée, imaginer des rivalités entre ses différentes structures, faire croire à des différends au sommet de l'État, inoculer le venin de la suspicion entre membres des services de sécurité, lui attribuer toutes les atteintes aux droits de l'homme. L'objectif visé est de susciter la défiance du peuple vis-à-vis de son armée, le but ultime étant de précipiter l'effondrement de l'État en isolant l'armée, colonne vertébrale des institutions, de sa base populaire.
Bien plus, lors des manifestations de février 2019, infiltrées par des forces séparatistes, des voix ont scandé «pour un État civil et non militaire», visant à faire croire à l'opinion que l'État est dirigé par des militaires et que le pouvoir n'est pas civil. Slogan défaitiste vite étouffé par les Algériennes et les Algériens en répondant par: «Djeich-chaâb, khaoua-khaoua.»
Un pays étranger s'est même permis, sans aucun respect de la souveraineté nationale, de déclarer au plus haut niveau que c'est l'armée qui dirige le pays et que le pouvoir civil n'est qu'une façade, ingérence flagrante et inadmissible dans les affaires intérieures de l'Algérie. Ceci peut être interprété comme un encouragement à la déstabilisation du pays et révèle en même temps l'impuissance des intérêts étrangers à porter atteinte à l'unité nationale, solidifiée par le lien naturel du peuple avec son armée.
L'acharnement contre l'instance militaire va plus loin encore, en s'attaquant aux éditoriaux de sa revue, El-Djeich, qu'on accuse de faire de la politique parce qu'elle encense les réalisations du gouvernement.
Le comble est que la même propagande haineuse reproche au commandement de l'armée sa médiatisation au quotidien dans la presse nationale et sa participation à toutes les activités présidentielles sous le prétexte fallacieux que ce ne serait pas de son ressort, alors que cette participation ne fait que refléter la symbiose du pouvoir civil et militaire et que la médiatisation des exercices militaires ne vise qu'à rassurer le peuple sur sa sécurité et à dissuader toute menace potentielle, d'où qu'elle vienne.
Récemment encore, la possibilité ouverte aux cadres supérieurs de l'armée de participer à la gestion, au développement et à la protection de secteurs sensibles et stratégiques du pays a suscité des critiques véhémentes d'officines étrangères et de leur clientèle locale qui parlent de militarisation de la sphère civile alors que ce mode d'affectation, qui a cours dans tous les pays, n'obéit qu'au souci de mobiliser toutes les compétences nationales, civiles et militaires, pour renforcer l'État et ses institutions.
L'armée a toujours été, et demeure, le peuple en arme, pendant la Révolution et après l'indépendance du pays. Sa force et ses victoires résultent de l'immersion de ses vaillants soldats au sein du peuple sans distinction de ceux qui portent un uniforme ou un habit civil.
Face à ces manoeuvres et à ces manigances de la part des intérêts hostiles à l'Algérie, L'État n'est pas resté inactif. Il y a, d'une part, la bataille de la communication que les services spécialisés et les médias nationaux mènent au quotidien contre la désinformation et, d'autre part, les actions du système de gouvernance devenues plus offensives à l'égard d'agents de la subversion qui, sous couvert de la liberté d'expression, portent atteinte aux institutions et à l'unité nationales.
Il y a, par ailleurs, un effort soutenu pour rassembler les forces vives du pays dans un front commun face à la montée des périls au niveau régional et international, pour la défense de la souveraineté nationale et de l'indépendance économique du pays ainsi que la poursuite de la construction d'un État de droit, démocratique et social.
Il faut mentionner également ces actions de solidarité impressionnantes de l'armée avec le peuple pour sauver des vies humaines lors des catastrophes naturelles, des inondations, des incendies, des intempéries et des tremblements de terre pour acheminer de l'aide à des villages isolés, pour reboiser des territoires et garantir la sécurité des citoyens en toutes circonstances.
Il y a, enfin, le travail constant en matière d'instruction civique effectué par les secteurs de l'éducation, de la formation et de la culture en direction des jeunes générations, en intégrant dans leurs programmes l'histoire de l'Algérie, de ses héros, de ses martyrs et dont on commémore chaque année la bravoure et l'esprit de sacrifice, durant les fêtes nationales qui leur sont dédiées.
Ce devoir de mémoire nous rappelle une vérité écrite en lettres de sang par des générations d'Algériennes et d'Algériens, celle d'une Nation qui a surmonté toutes les épreuves et qui a fait face victorieusement à toutes les agressions grâce au lien indissociable du peuple et de son armée.
Mohand Amokrane Cherifi

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