Tlemcen - DROIT ET JUSTICE

USURPATION DE TERRES DE CHAHID PAR L APC DE 1968 A CE JOUR




Les Héritiers du chahid Latti Hadj Ahmed Sebdou le 21 Novembre 2014
Cité Latti Hadj Ahmed
Sebdou

A
Monsieur le Chef De la Daïra de Sebdou
À Sebdou


Objet : Publication au quotidien El Khabar en date du 20.11.2014
en sa page 9 de fausses informations d’Accusations à notre
encontre venant d’un membre de la Daïra par téléphone
selon la déclaration de son correspondant.


Monsieur le Chef de la Daïra,
Nous avons l’honneur de vous de porter à votre connaissance qu’en date du 20 Novembre 2014, nous avons été accusés par le quotidien El Khabar en sa page 9 qui selon son correspondant, de manifester des droits qui ne nous sont pas légitimes et fondés du fait que selon lui et les informations recueillies par téléphone auprès de quelqu’un de la Daïra, que nous avons été à plusieurs fois dédommagés de nos terres prises par l APC de Sebdou, et que nous n’avons aucun droit de manifester.

Ce qui est une grave accusation à notre encontre, nous gens de bonne foi, et honorables citoyens et fils de chahid que nous représentons avec toute la dignité qu’il lui est value, et en possession de tous nos titres et preuves que jamais, nous n’avons été payés ou dédommagés, en défiant toute personne de pouvoir prouver le contraire, pas verbalement ce qui est facile de le dire mais avec des preuves tangibles que nous ne pourrons nier ni contester si elles sont dument fournies.

Il est question aussi de documents prouvant que nous n’avons aucun droit à réclamer, selon l’auteur des renseignements fournis par cette même personne de la Daïra, venant d’experts, et dont nous vous prions de nous saisir d’une copie nous mettant en demeure que nous n’avons plus ce droit de revendiquer nos terres, par le fait que nous avons déjà été payés pour cela, selon cette même personne, qui n’avait aucune peur de déclarer ces fausses et graves accusations, sans preuves à l’appui, ne serait-ce que pour se couvrir de ses fausses déclarations, devant la loi et devant Dieu, qui pourraient le trainer en justice.


Monsieur le Chef de la Daïra, Nous vous prions de bien vouloir nous fournir les preuves qui nous accusent d’avoir été payés, ce dont nous démentons totalement et purement et considérons comme fausses et diffamatoires, car à chaque estimation des terrain expropriés par l’APC nous avons fait cassation de jugement et sommes toujours devant les tribunaux pour nos droits que on ne veut plus nous régler.

Le fait que ces terres soient encore en litige ne donne aucun droit ni à l APC ni à nous, même en qualité de propriétaires, le droit d’y construire quoique que ce soit. Pourquoi donc l’APC et la SONELGAZ ne sont-elles pas obligées de se plier à ce règlement ?

Quant aux terrains nus et encore vierges, nous en avons fait des jugements séparés, pour ne pas les leur céder et pouvoir les récupérer à notre profit et, nous avons même adressé au Président de l’APC des plans accompagnés d’un dossier de construction qu’ il garde dans ses tiroirs pour nous entraver et refuser l’autorisation du permis de construire dans le but de privatiser les hangars et de se réserver le droit de passage et de façade à ses futures ambitions lui et ses complices.
Et si le Président de l’APC fait souvent allusion à la somme de 8 millions de dinars, c’est qu’il n’est pas du tout au courant que nous avons cassé tous les jugements rendus que nous avons jugés défavorables envers nous et nos droits, il se trompe s il croit que nous avons été payés et s’il a des preuves , qu’attend-il pour nous les montrer et nous faire taire uns fois pour toute ?Le quotidien El Khabar n’a pas consulté de preuves, lui aussi, pour juger nos revendications nulle et non fondées, on lui a dit certes cela, mais sans les lui avoir montrées. Un responsable ne doit jamais parler sans preuves et sans en être sûr ce de ce qu’il avance, pour continuer à être digne de la confiance de ses électeurs et crédible, il a selon le code communal le grade d’Officier de Police et doit donc se comporter en tant que dignitaire et représentant d’Etat.

Nous tenons à jouir de notre seul héritage laissé par notre feu Père comme tous les citoyens de cette nation, pourquoi pas nous, qui n’avons bénéficié d’aucune aide ni profit comme nombreux et grande majorité de nos semblables, comme logement ou prêts sociaux ou encore le bénéfice d’aide à la construction de logements ruraux.

Nous vous prions de bien vouloir nous préciser l’origine des renseignements donnés au correspondant du quotidien El Khabar et la qualité de la personne, qui les lui a fournis, afin que justice nous soit rendue sur toute personne qui nous attaque par diffamations et fausses accusations dont nous sommes harcelés et que nous ignorons et démentons globalement.

Notre honneur se trouve ainsi atteint et mis en doute, ce dont nous n’allons pas nous taire pour notre reconsidération et être réhabilités en bons citoyens, loin de mentir et des mauvaises prétentions et préjugés dont nous avons toujours été victimes, depuis les temps et cette fois-ci en public et par un quotidien lu par un assez large public, nous voilà considérés comme des menteurs et usurpateurs de droits.

Nous demandons qu’un démenti nous soit fait et sur ce même quotidien, pour que notre honneur nous soit reconstitué, et déclenché par la même personne ayant fourni ces fausses informations accusatrices et blessantes.

Nous vous signalons aussi que nous ne sommes pas des enfants ou des personnes manquant d’esprit et de civisme pour mentir et jouer avec l’honneur de Chahid de notre père, et mettre toute sa vie en doute, et mentir à notre nation afin d’être payés à plusieurs reprises, nous sommes des personnes censés et jouissant de tous nos droits moraux et de nos capacités physiques et mentales, dignes de représenter notre père dans le plus grand respect et la dignité qui lui sont valus, et que nos aveux et déclarations ainsi que notre révolte sont dûment fondés, sans aucune mauvaise intention ou tentation de fraude qui selon vos archives auprès des institutions de trésorerie et des finances sont facilement vérifiables. Sans toutefois se fier aux déclarations de personnes qui nous en veulent et nous ne savons pas pourquoi, et le fait de porter notre nom de Latti vous mets devant la mire des accusations racistes et la preuve en est très claire car pour la famille Latti qui possède le terrain situé en face de l’Hôtel Tafraoua du centre- ville, cette famille très pauvre de même nom que nous, et à qui on a toujours posé des embûches et des entraves bureaucratiques pour les démunir de leur bien, depuis des années aussi, en vue de sa privatisation et pouvoir se le partager entre nos respectables élus qui ne visent que les biens des faibles et des pauvres pour s’enrichir à leur détriment en les dépossédant de leurs seul bien.

Tout ça, parceque bien face de ce terrain il y avait un lot appartenant à l’APC de Sebdou et qui a été cédé à des notables pour le revendre ensuite, c’est le cas du terrain d’assiette de ce Café d’en face la station d’arrêt des bus (Sebdou- Tlemcen). Tout est clair on ne protège ces biens, pas pour l’Etat, mais que pour se les procurer après, au détriment de leurs vrais propriétaires et au détriment de l’Etat aussi qu’ils sont censés protéger, et c’est pour cela qu’on se dispute les Elections et qu’on incite à la haine raciale, jusqu’à s’acheter des voix pour être élus.

Ils souffrent aussi la même bureaucratie que nous. A-t-on des raisons de s’attaquer aux seuls Latti de toute la population de Sebdou, et par tous nos maires successif ? cherche-t-on peut-être à recevoir, de nos mains, des pots de vins, que jamais ils ne verront, même si nous devons tout perdre. Nous n’irons jamais contre la volonté de notre juste, bon et unique Dieu.

Nous sommes, toute la journée, sur les terrains à surveiller nos biens dans un pays libre, d’égalité et de liberté, nous les enfants de chahid, femmes de notre âge inquiètes et malades de ce que nous vivons dans notre village, et de cette injustice qui ne nous vient pas d’ailleurs, mais que de nos élus, qui nous connaissent bien, et qui connaissent nos biens aussi, sans manger et boire, ni répondre aux besoins de nos enfants et de nos foyers, dehors sous le froid et avec la soif et la peur de voir nos biens s’envoler d’entre nos mains, de la part de nos représentants, qui selon les usages et la coutume, sont censés nous protéger et veiller à nous et à nos biens mais pas à nous persécuter et nous démunir du seul bien dont nous jouissons et avec nos titres de propriété dûment enregistrés auprès du Service des Domaines en 1953.Nous demandons à vivre dans la quiétude et la tranquillité, et que ces persécutions à notre encontre depuis l’année 1968 à nos jours puissent cesser à jamais.

Notre mère, trop âgée et gravement malade de ces soucis, ne peut résister à ces chocs constamment reçus de ces malintentionnés qui ne savent pas combien de mal ils nous font subir et combien ils nous manquent de respect en nous accusant de la sorte.

Monsieur le Chef de la Daïra, Nous vous prions de reconsidérer tous ces faits minutieusement relatés, et nous donner suite à nos multiples requêtes qui ne cesseront pas jusqu’au recouvrement de nos droits, car depuis l’année 1968, nous avions à peine 18 ans et nous voilà dépassant les 60 ans, et nous n’avons pas vu de droits payés ou compensés, et nous sommes toujours persécutés pour cette terre, lot après lot, et jusqu’au dernier morceau de terre et au dernier grain de sable de cette terre de Chahid à qui tout le monde voudrait s’en prendre, sans savoir si vraiment on ne nous poursuit pas peut-être pour n’être pas des vrais algériens.
Il y a de quoi nous faire s’inquiéter sur nous–même, sur notre nationalité et sur la qualité de vrai Chahid de notre père, par ses multiples et incessantes poursuites que même la SAS de l’époque coloniale ne nous a pas fait subir quand notre père était encore au maquis lors des fouilles qu’on a souvent connues.
Monsieur le Chef de la Daïra, nous avons porté assez de clarté sur le fondement, la véracité et sur l’authenticité de nos titres et nos revendications les plus justes de personnes lésées et persécutées depuis 1968 à ce jour par toutes les APC qui se sont succédées, et dignes de foi, nous vous prions de bien vouloir donner suite à nos revendications qui ne sont que fondées et dûment prouvées, en vous prions d’agréer, Monsieur le Chef de la Daïra, l’expression de notre profond respect.


Mme Veuve Latti Kheira
Mr Latti Tahar
Mme Latti Bakhta
Mme Latti Zohra
Mme Latti Saliha
Copies à :
Mr le Président de la République et du Gouvernement
Mr Le Ministre de l’Intérieur
Mr Le Wali de la Wilaya
Mr Le Président de l’APC
Mr le Responsable des Anciens Moudjhahidine
Mr le Chef de la Rédaction El Khabar





Copie de la Coupure du Quotidien El Khabar du 20.112014 en
page 9



le 1er lot construit en 1968 et loué à la SAP de Sebdou à raison de 15000 par an puis occupé et loué à la SNNGA des galeries algériennes puis une partie à la SNIC dont le logement a été notarié avec falsification des titres au nom du Directeur de l’ex- SNIC et puis revendu à un particulier comprenant une Salle de Gymnastique louée à un particulier qui s’est permis de planter des arbres pour délimiter son champ d’action de se l’octroyer dans le futur, et nous fausser nos mesures .Il se permet l’exploitation de l’intérieur comme de l’extérieur alors que nous on n’a pas ce droit. Qui lui a permis ce droit de tout s’accaparer ? Et s’il est sous simple location, pourquoi lui permet-on de s’élargir de l’extérieur ?

NOUS AVONS EN TANT QUE FILS DE CHAHID LÉSÉS PAR TOUT CE QUE NOUS SUBISSONS AVONS CRU VRAIMENT A UNE DÉCORATION A TITRE POSTHUME POUR NOTRE PÈRE QUI A EN 1957 A LA BATAILLE DE MEG-NAFA TENUE TÊTE AU CHAR MILITAIRE FRANÇAIS POUR PERMETTRE A SES COMPAGNONS DE FUIR LA MORT CAR AVEC TOUT CA IL Y A EU LA PERTE DE 32 A 35 CHAHID MAIS CE N'ÉTAIT PAS DU TOUT UNE DÉCORATION MAIS UNE AUTRE SAISIE DU SEUL BOUT DE TERRE QUI NOUS RESTAIT ET QUI A MÊME FAIT OBJET D UN DÉPÔT DE PERMIS DE CONSTRUIRE AUPRÈS DE CE MÊME MAIRE QUI LE BLOQUE DANS SES TIROIRS DEPUIS PLUS D'UNE ANNÉE ET POILA POUR NOUS BLOQUER NOS ESPOIRS DE CONSTRUIRE UN JOUR SUR LA TERRE DE NOTRE VAILLANT PÈRE IL FAIT AVEC SES MEMBRES LE PV DE CHOIX DE TERRAIN EXACTEMENT SUR LE BOUT DE TERRE OBJET DE NOS PLANS DE CONSTRUCTION


ET MERCI A TOUS



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