C'est forts d'un programme riche en«culture de l'Etat» que des membres de l'association des Cadets de laRévolution - qui n'a pas encore reçu son agrément des services de la wilaya deTlemcen - ont organisé ce jeudi à la maison de la culture Abdelkder Alloula, àl'initiative de Arbiya Hadj Benamar, ancien pupille de la Nation, une journéede retrouvailles, au milieu de plusieurs activités culturelles. Ils étaientplus d'une centaine des quatre coins du pays, beaucoup à la retraite déjà, à avoirrépondu à l'appel de M. Arbiya, pour des rencontres-retrouvailles, pourdiscuter du passé mais aussi pour discuter de l'avenir, comme le dira dans sonallocution l'ex-colonel Bouregâa Tayeb. «Nous sommes au service de la Nation.Nous ne voulons ni responsabilité, ni richesse, ni koursi, mais seulement êtreau service de la Nation. Houari Boumediène, fondateur de l'armée algérienne ausens propre du terme, était notre père spirituel et s'occupait de nous, de nosétudes. Il avait fondé beaucoup d'espoir en nous et nous avons été de bonsmilitaires, de bons officiers. Nous devons garder cette image qu'à laissée denous Houari Boumediène». Tour à tour, ils prendront la parole pour un souvenir,mais aussi pour un poème ou tout simplement pour honorer l'un des leurs, tel lecommandant Midas, père des Cadets de la Révolution, qui nous rappellera qu'en1963, ils étaient 17 cadets dans l'enceinte du Méchouar, alors que le bataillondu génie y cantonnait encore. «Puis 97 cadets à se débrouiller sans moyens ;mais ils étaient tous solidaires et très jeunes. Ils ont appris à travaillerpour la Nation. Le côté pédagogique avait été assuré par M. BendahmaneBencheikh, ancien instituteur». Une seule dame lors de ces retrouvailles, maispas n'importe qui, puisqu'il s'agit de la seule cadette en Algérie, Mme DjouadiKhensa, honorée elle aussi pour avoir à 14 ans endossé la tenue militaire de1977 à 1980 et qui garde, cachée dans sa mémoire, cette discipline militairemais aussi cette solidarité qui réunissait tous les Cadets de la Révolution desquatre coins du pays. Mais c'est Arbiya, artisan de cette journée, et à quitout le mérite revient, qui conclura les retrouvailles par ces mots : «Cettejournée des Cadets de la Révolution se veut une journée mémorable qui tente decultiver une nouvelle expérience, avec une nouvelle façon de voir les chosespuisque les Cadets de la Révolution sont avant tout des hommes de terrain. La preuve en est avec cette exposition depeinture, mais aussi de tout ce qui a trait à la culture. Et tout le monde s'ensouvient, les Cadets sont connus pour leur travail, leur éducation et leurcivisme». En quelques mots, disons que ceux qui ont assisté à cette journée deretrouvailles ont perçu cet apprentissage de la culture de l'Etat, du civisme,un nouveau concept qui est encore très développé chez ces anciens Cadets de larévolution.
Posté Le : 18/05/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.lequotidien-oran.com