Plus d?une cinquantaine d?anciens cadets de la Révolution, à l?initiative de Benamar Arbiya, se sont réunis ce 5 juillet au café Dihia, les jardins du jet d?eau, en face du mythique hôtel Agadir (ex-Albert 1er) pour une rencontre d?abord mais aussi pour discuter de leur projet. En effet, c?est pour renforcer le programme de création de nouvelles écoles des cadets de la Nation, cher au président de la République, que tendaient tous les débats. Devenus des adultes et responsables dans le public mais aussi au sein des rangs de l?armée, chacun compte y contribuer selon sa spécialité, nous dira le cadet Maiz Abdelhafid, 1er cadet de la Révolution sur tout le territoire national. C?est à la suite du congrès de Zéralda, qui s?est tenu le 22 mai 2008 et qui a réussi à regrouper quelque 300 cadets de la Révolution, qu?une telle rencontre a pu se faire. Mais certains diront que c?est parce qu?ils ont longtemps été marginalisés qu?ils se sont cherchés et se sont retrouvés. Avant les débats, M. Benamar Arbiya a déployé le drapeau algérien en reconnaissance de la journée du drapeau mais aussi à la mémoire de tous les cadets de la Révolution qui ont disparu. Le docteur Jalouk Abderrezak de la faculté des lettres et des sciences humaines, ancien professeur de musique à l?Ecole des cadets de Tlemcen, s?étalera longuement sur un projet pédagogique s?étalant sur 8 années pour le chant patriotique déjà accepté par la commission pédagogique maghrébine. Mais l?émotion venait surtout de leurs souvenirs, de leurs actions, de l?école qui était leur seule famille, de leurs encadreurs tels les Midas, feu Mohtari, Tofali, Issat Rachid et autre Bendahmane Benchikh qui a dirigé d?une poigne de fer cette école pendant de longues années. M. Bendahmane Benchikh avait pendant la Révolution participé activement à l?implantation des écoles des réfugiés, des foyers d?étudiants dont il a entre-temps assuré la direction et le contrôle, jusqu?à leur fermeture en 1962, et au recrutement des djounouds alors qu?il assurait la direction générale de la Mintaka VII (dont les principaux membres étaient rentrés en Algérie) jusqu?à la liquidation de l?organisation le 29 août 1962. Il reste maintenant à ces anciens cadets de la Révolution de s?organiser en se structurant, en attendant l?agrément qui, semble-t-il, est fin prêt.
Posté Le : 07/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Belbachir Djelloul
Source : www.lequotidien-oran.com