Le Parc national de Tlemcen, à l’instar de ceux du Djurdjura et des Babors, dans la wilaya de Sétif, fait partie des sites retenus pour le développement de l’écotourisme.
Lors d’une journée d’étude sur la mise en place d’une réglementation du tourisme rural et écologique, initiée par l’Association pour l’environnement (AREA-ED) et cofinancée par la Commission de l’Union européenne, les organisateurs ont expliqué que cette rencontre a été motivée par «le vide juridique et réglementaire qui entoure ce créneau». Par conséquent, l’objectif étant «l’organisation meilleure pour le tourisme dans ces zones qui sont de plus en plus fréquentées par des touristes».
Selon la même source, «ce flux de visiteurs s’avère dangereux, car il est devenu menaçant pour les écosystèmes. En plus de ce point, les activités touristiques se font malheureusement dans l’anarchie et dans l’informel. Les organisations et les différentes associations activant dans ce créneau ne sont pas répertoriées et leurs éléments pas formés». D’où la mise en place d’un cadre organisé pour encadrer l’écotourisme dans ces sites.
«Avec la mise en place de ce projet de loi, nous allons non seulement réguler cet engouement, mais développer les atouts touristiques de ces sites, tout en les protégeant». Un projet qui impliquera, également, des juristes spécialisés, le ministère du Tourisme, ainsi que des spécialistes français.
Le projet en question est élaboré en collaboration entre l’Algérie et l’Union européenne pour «promouvoir les zones rurales et les activités pouvant développer une activité économique au profit des populations de ces zones et, par ricochet, maintenir les populations au niveau de ces zones rurales».
Posté Le : 13/11/2018
Posté par : tlemcen2011
Ecrit par : CHAHREDDINE B.
Source : EL WATAN