Tlemcen - Souahlia

Souahlia (Tlemcen) : Les villageois se sentent abandonnés



Souahlia (Tlemcen) : Les villageois se sentent abandonnés
A Souahlia, certains villages sont restés en marge de la dynamique de développement de la commune. À Mezaourou, un village socialiste agricole de plus de 5000 habitants, les routes sont sérieusement détériorées et, par endroit, à la limite de l’impraticable. Le raccordement du village au réseau gaz de ville tant attendu par les habitants a été malheureusement fort préjudiciable pour le réseau routier : un rêve qui se transforme en cauchemar !

Les entreprises en charge de ces travaux de raccordement au gaz de ville ont laissé des routes parsemées de crevasses et de nids de poule, rendant la circulation automobile, d’ailleurs même piétonne, très éprouvante. Les travaux de remise en l’état n’ont pas été engagés et personne ne s’est soucié du tort que cela a pu occasionner aux villageois. «Franchement, la joie de voir enfin nos foyers raccordés au gaz de ville a été de courte durée quand nous nous sommes aperçus que les routes défoncées sont laissées en l’état», se désole un citoyen. Les villageois espèrent que les travaux de réhabilitation de ces routes dégradées seront entrepris très prochainement, du moins avant l’hiver. «La poussière nous incommode mais nous appréhendons surtout l’hiver. Si d’ici l’hiver, les travaux de réfection ne sont pas réalisés, les routes se transformeront en mare de boue, ce qui pourrait considérablement gêner, voire paralyser, les déplacements dans le village, notamment pour les écoliers», avertit un citoyen. Les habitants de Mezaourou s’interrogent aussi sur le devenir du projet de réalisation de 100 logements sociaux, actuellement à l’arrêt. L’entreprise en charge de la construction de ces bâtiments a, pour des raisons qui restent obscures, abandonné le projet, a-t-on appris de l’APC.
Par ailleurs, les habitants de Sidi Brahim où a eu lieu la fameuse bataille de l’Emir Abdelkader, se plaignent de l’inexistence d’une salle de soins dans leur village. L’absence de cette infrastructure sanitaire fait endurer le calvaire à la population du village historique. Les habitants, pour des soins de base, une injection ou une consultation médicale, sont contraints de se rendre à la polyclinique du chef-lieu de la commune à une distance de plus de 5 km. Le même calvaire est vécu par les villageois d’El Berrak, d’El Haout et de Bourekout pour lesquels la médecine est loin d’être gratuite.





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