Le brusque changement de température est un véritable cauchemar pour les habitants des zones rurales.
Chaque hiver, il faut amasser du bois pour se chauffer, car le gaz naturel n’est pas encore arrivé dans ces douars, au sud de Tlemcen.
Les habitants de Habalette, à quelques encablures de la daïra de Sebdou, vivent encore à l’âge primitif, dans des conditions de vie que personne ne peut accepter.
Si les adultes peuvent plus ou moins supporter cette misère hivernale, les enfants scolarisés vivent un véritable calvaire, dans des classes non chauffées.
Pourtant, ce n’est pas les moyens financiers qui ont manqué ces dernières années, l’extension du réseau de gaz naturel a touché presque toutes les localités, sauf celles du sud.
Dans la région de Nedroma où le relief est pourtant très accidenté, toutes les chaumières sont chauffées au gaz de ville.
Il y a forcément une injustice à réparer dans cette wilaya, qui a abrité l’évènement «Tlemcen capitale de la culture islamique».
On a tout fait pour présenter une belle vitrine de la cité mérinide et ce, au détriment des besoins et des priorités de la population.
Au village de Habalette, la conduite du gaz naturel a été acheminée en 2012, depuis, les familles de cette bourgade attendent.
Lors de la dernière sortie du chef de l’exécutif dans la daïra de Sebdou, on a redécouvert les mêmes images de désolation, notamment à Laricha.
La tâche pour l’exécutif s’annonce dure, très dure et pour cause, il faut veiller au respect des délais pour les réalisations inscrites dans le prochain quinquennat, mais aussi gérer un lourd passif.
M. Zenasni
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Posté Le : 08/12/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : M. Zenasni
Source : LeSoirdAlgerie.com du lundi 8 déc 2014