La marqueterie céramique jouait un rôle important, voire exceptionnel dans le décor. Le pourtour des portes, le pavage des salles en étaient pourvus. En avant de l’oratoire, une vasque de marbre s’encadrait de délicats entrelacs végétaux.
L’architecte Duthoit, qui eut voulu sauver l’édifice entier et qui, par de discrètes retouches, en eut sans doute fait une des parures de la ville moderne, obtint du ministère l’enlèvement de ces mosaïques.
Mises en caisses, elles furent attribuées, partie au Musée de Tlemcen, partie au Musée d’Alger et quelques beaux fragments expédiés au Musée du Louvre, qui les repassa au Musée de Cluny.
Elles y occupèrent diverses places et, en dernier lieu, trouvèrent un emploi anachronique dans les termes de l’Empereur Julien. Une décision libérale du conservateur permit de les rapatrier en Afrique du Nord, où le Musée Stéphane Gsell d’Alger fut heureux d’accueillir ces vestiges de Tlemcen, ville d’art et de sciences.
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Posté Le : 19/10/2014
Posté par : patrimoinealgerie
Source : http://www.zohramaldji.fr