Développer les grandes cultures
stratégiques était et demeure une des priorités de la politique gouvernementale
depuis des lustres. Mais cette fois-ci, après le réajustement des prix des
céréales à leur valeur réelle comme ceux pratiqués à l'importation, l'on
constate un engouement avéré de la part des fellahs de la région témouchentoise
qui ont vu que toutes les contraintes bureaucratiques venant de plusieurs
niveaux décisionnels et exécutifs de l'administration et de l'environnement
para-agricole ont été élaguées quasi totalement. A vrai dire, les dernières
mesures prises par le gouvernement, d'une part, et le ministère de
l'Agriculture, d'autre part, ont été d'un grand appoint et constituent
indubitablement le point de changement effectif qui va stimuler davantage les
céréaliers et favoriser une réelle dynamique pour le développement des grandes cultures
stratégiques. Les premiers indices économiques sont apparus dès cette saison,
car les importations alimentaires ont connu une baisse sensible. Ils
constituent un résultat direct de la politique agricole que mène le ministère
de l'Agriculture présentement et qui sera consolidée et renforcée durant le
programme contrat à mettre en oeuvre durant le quinquennal 2010-2014.
L'OAIC et ses structures wilayales adopteront sans tarder et à
coup sûr les nouvelles orientations ministérielles en ce qui concerne les
nouvelles facilitations à octroyer dès cette année aux céréaliers voulant
s'inscrire dans cette nouvelle vision. La priorité est donnée aux producteurs
de semences afin de diminuer les importations de grandes quantités de blé et
d'orge. Certains offices et coopératives à l'échelle régionale et locale ont
déjà établi une feuille de route pour les fellahs semenciers. Les coopératives
ont été instruites d'accompagner ces derniers durant tout l'itinéraire
technique. Selon des fellahs crédibles de la localité de Gaâfra, dans la wilaya
de Tlemcen, les structures relevant de l'OAIC devaient fournir les semences,
sélectionner les engrais de fond et de couverture à des prix étudiés aux
céréaliers, les labours profonds étant à la charge des CCLS. Cela devait faire
l'objet de contrats qui stipulent que le paiement s'effectuera à terme.
Bon
nombre d'agriculteurs de Aïn-Témouchent se sont mis à l'oeuvre précocement et
c'est un signe encourageant. L'apport des associations des grandes cultures
donnera un élan à ces opérations d'envergure.
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Posté Le : 06/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : B B
Source : www.lequotidien-oran.com