En France, en Russie, en Belgique, en Allemagne, on vante certaines villes d’eaux dont la renommée est depuis longtemps établie, Vichy, Baden Baden, Spa Biarritz Vals ... ont un renom fameux qui est moins dû à l’excellence des eaux qu’à une sorte d’engouement. Hammam Rhira, de la province d’Alger, déjà connu, et rien n’empêcherait qu’Aïn-El-Houtz, prés de Tlemcen ne monte à son niveau. Seulement, il serait à désirer une voie large et carrossable, un accès facile ; alors, ces frais ombrages, ses oliviers feuillus, sa source limpide attireraient, sans démentit, les touristes et les amateurs. Chose incompréhensible, la population est essentiellement arabe ; toutefois, il est bizarre que ce site n’ait pas déjà attiré des Français soucieux de leur bien-être personnel en même temps que de la prospérité de notre province.
Si le bassin d’Aïn-El-Houtz était agrandi, si des voies spacieuses permettaient un abord facile, il serait presque superflu de vanter ce petit village, dont les eaux sulfureuses et ferrugineuses peuvent rivaliser avec bien des sources de France. L’analyse chimique a permis de constater 2 % de soufre environ. C’est une proportion notable, étant donné les proportions reconnues dans certaines eaux de notre métropole. Le grand avantage des sources d’Aïn-El-Houtz est de débiter des eaux tièdes dont la température est à peu prés égale à celle du corps humain. Cette particularité en permet l’usage en toute saison, ce qui ne se rencontre pas facilement en France et encore bien moins en Algérie.
Le Petit Tlemcénien n°4
Posté Le : 28/02/2008
Posté par : hichem
Source : membres.lycos.fr/ptlemcenien