C’est encore un général, commandant de la Division de Constantine, qui donna son nom à ce village.
Le général Négrier avait du être très populaire à gère, la population de la ville lui offrit une épée d’honneur .Il fut tué à Paris le 25 juin 1848, à l’entrée du Faubourg Saint-Antoine, lors de l’insurrection.
Crée par décret du 11janvier 1849, le centre de colonisation de Négrier se vis attribuer un territoire de 380 hectares. Quarante colons dont la plupart venaient de France, furent dotés d’une concession. Son essor ne fut pas aussi rapide que celui de Bréa. Les premiers adjoints spéciaux furent Charles Gatinois et Jean Menjou.
L’école n’ayant été crée qu’en 1856, des garderies d’enfants furent organisées dont les surveillantes étaient rétribuées par la municipalité.
L’augmentation de la population obligea l’administration à agrandir le territoire du village qui passa de 1864 à 2168 hectares. On se préoccupa surtout de planter des arbres fruitiers :
Olivier, cerisiers, pommiers, poiriers, pruniers, pêchers et cognassiers. La bonne irrigation permettait, en effet, ces cultures arboricoles et l’humidité, ainsi créée, favorisa aussi la pousse des peupliers. On planta également de la vigne, les cultures maraîchers et de légumineuses furent très exploitées.
La route d’Oran à Tlemcen passait par Négrier et la diligence y fut attaquée le 12 septembre 1856.L’Agha des Beni Snous fut assassiné et on pense que l’intrigue de ce drame fut montée par le capitaine Doineau , affaire dont on parla beaucoup à l’époque .
L’église fut installée, tout d’abord, dans un local appartenant à Gatinois, puis fut transférée dans une maison de la famille Seres. Ce n’est qu’en 1900 que fut bénite la nouvelle église, dédiée à Sainte-Philomène. En 1946, une grotte en l’honneur de Notre-Dame de Lourdes fut édifiée entre l’église et le presbytère où résidait à cette époque le curé desservant des trois villages et du domaine de Lismara .
Posté Le : 11/06/2007
Posté par : h-b-k
Ecrit par : Louis Abadie
Source : TLEMCEN au passé retrouvé