Le point du mardi : Confrères et… frères ?

Le mardi est le jour du souk hebdomadaire de Maghnia, une véritable foire d’empoigne. Mais, qu’importe le type du business exercé (vente de friandises, d’ustensiles de cuisine, de vêtements pour enfants, de fruits et légumes…). Il n’ y a pas de sot métier. Cependant, ces humbles marchands sédentaires, des pères de famille et de simples jeunes, fuyant l’oisiveté et la tentation, gagnent leur pain honorablement. Il en existe, cette catégorie de citoyens. Le mardi, c’est aussi le jour de la parution de Tlemcen Info. Une page qui a ses lecteurs et qui gagne du terrain. L’objectif n’est pas de s’encenser, mais simplement d’avouer qu’elle dérange. Le plus ignoble : des confrères, mus par on ne sait quel esprit puéril et opportuniste, guettent, tôt le matin, l’arrivée du journal pour acheter tout le quota et le faire disparaître. Si notre but était mercantiliste, on devrait remercier ces « frères » pour l’écoulement gracieux de notre journal. Mais quand on sait que ces « diffuseurs » occasionnels ont recours à cette pratique pour le compte d’une certaine sphère, l’on se dit que la bassesse n’a pas de frontières. Empêcher des lecteurs d’avoir leur « Hebdomadaire » pour cueillir une petite « reconnaissance », c’est renier leur profession, d’abord, se déjuger, mais bon… Ce type de confrères, lorsqu’ils ne réussissent pas à faire main basse sur tout le quota, et donc, ils n’auraient pas accompli leur sale besogne, ils se transforment en objecteurs de conscience et en manipulateurs. En catimini, bien entendu… parce que la bravoure n’est pas donnée, n’est pas une monnaie d’échange. Mais, qu’importe, le mardi est un jour de semaine qui passe, qui passe, qui passe… Comme les mois, les années. Et la vie….