Tlemcen - Cinéma, Ciné-clubs, Cinémathèques


En pleine guerre des sables, et trois semaines avant la
chute de Saddam, une vieille mère part à la recherche
de son fils, incarcéré depuis 12 ans dans une prison
de Naciriah. C’est, en fait, tout le drame des Kurdes
…raconté avec fortes émotions
Epoustouflant, émouvant, dérangeant… Le film de
l’Irakien Mohamed Derradji Le fils de Babel (Son of
Babylon) projeté mardi, en début d’après-midi dans
la salle de projection de la Maison de culture Abdelkader Alloula de Tlemcen, n’a pas laissé indifférent
les spectateurs. Pendant une heure et demie, la salle
est restée scotchée devant les douloureuses scènes
,relatant le drame kurde en pleine guerre des sables
trois semaines avant la chute de Saddam. Une mère
éprouvée, accompagnée de son petit-fils, part à la recherche de son fils Brahim, incarcéré dans une prison
de Naciriah depuis 12 ans. Son petit-fils Ahmed, l’âge
de l’emprisonnement de son père, sert d’interprète
.à sa grand-mère, ne pipant pas un mot en arabe
Le chemin entre Baghdad et Naciriah est jonché de
tous les malheurs du monde. Après plusieurs jours de
souffrances et de risques sur la route, la mère arrive
à destination et prend le soin de laver son petit-fils
,et de lui mettre de beaux vêtements : « Comme cela
.ton papa aura une bonne impression de toi », lui ditelle. Malheureusement, la prison qui devait « abriter » son fils a été détruite par les bombardements
Un gardien, ne pouvant aller nulle part, apprendra
.quand même à la femme que son fils n’était pas là
,Déçue, elle ira dans les commissariats, les hôpitaux
.les cimetières et fouillera même dans les charniers
Elle s’arrête devant un squelette et éclate en sanglots
Grand-mère, il n’ y a rien qui indique que ce sont » :
,les os de mon père, ne pleure pas ! » Entre-temps
cette femme, mue toujours par l’espoir de retrouver
sa « chair », croisera dans un bus un ancien du régime
baath qui reconnaîtra avoir participé aux tueries des
Kurdes, mais avouera qu’il en était obligé. Après un
rejet brutal de la vieille dame, elle finira par accepter
.son aide pour retrouver son fils. Un signe de pardon
Plusieurs jours plus tard, et perdant tout espoir, elle
décide de rentrer à Baghdad avec son petit-fils. La
déception fut forte au point qu’elle décèdera après
.avoir perdu la raison aux portes de Babe


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