Un art qui a vu le jour il y a cent soixante dix ans, s’est exprimé ce jeudi à travers des œuvres de quelques artistes connus, d’autres qui le seront sans doute grâce à leur indéniable talent. L’envers de l’image, un événement orchestré par l’association culturelle « La Grande Maison ». Une journée riche en activités, des visiteurs curieux ou passionnés, se mêlaient petit à petit à l’événement, rendant hommage à la photographie. Des images, une réalité. Des portraits, une expression. Des photos ainsi que deux projections relatant une histoire peut-être, mais un art avant tout ! D’abord, « Women are heroes » un film à la caméra d’or, qui se déroule aux quatre coins du monde, où des femmes sont confrontées à la violence, à l’exploitation et au mépris. Une projection qui avait ému plus d’un, nous a fait partager le malheur dont souffraient certaines femmes du peuple du tiers monde. En suite, le documentaire de James Nachtway qui avait créé un bouleversement. Le fait d’un homme vivant au rythme des guerres et des catastrophes, un homme humble et complet, qui aurait fait le choix de se consacrer à sa passion, de vivre de ses photos, de projeter cette violence afin de créer un remord, un brun de conscience. Quant aux amateurs de la photographie, ils furent servis ! La technicité était au rendez-vous. Des ateliers de la photo argentique ainsi que de la photo numérique ont été animés par des professionnels notamment Hamid Aouragh. La table ronde, animée par Kara Fewzi, avait rassemblé Mehdi Moeqri, doté de 20ans d’expérience dans le domaine de la photographie. Hamid Aouregh, photographe et reporter renommé. Ainsi que Hania Zazoua, plasticienne et designer venue d’Alger, qui avait insisté sur le fait qu’un lien très fort s’était créé et donc ressenti entre les photographes et leurs sujets, Hania Zazoua a fait passer une série de photos sous le titre de la banalité du quotidien, des photos qui reflètent tout ce qui a de plus ordinaire, sauf qu’un bon artiste, c’est celui qui donne de la vie, de l’importance à un détail. Et enfin Karim Sergoua, plasticien, peintre, sculpteur et enseignant à l’école des beaux arts à Alger, qui avait confié à propos de la première projection : « Ce fut émouvant, il y a eu énormément d’émotion, c’était très artistique, pédagogique et didactique, on a pu voir jusqu’où pouvait aller la dimension de l’art », il avait par la suite insisté sur le fait que plus il y’aura ce genre d’évènement culturel, plus ça sera positif et ça donnera à réfléchir. Que faire pour préserver le patrimoine algérien ? Quelques fois un simple geste suffira. L’art de la photographie fait partie de ces gestes là qui apportent un plus à l’individu, à la société puis au patrimoine par la suite. Photographier, n’est pas seulement immortaliser un moment ou sauvegarder un souvenir, or fusionner entre le réel et l’abstrait, le passé et le présent, le clair et l’obscure. Faire naître une passion et une intrigue, éveiller des sentiments, émouvoir et fasciner.
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Posté Le : 27/05/2012
Posté par : meryem13
Ecrit par : Merad Meryem