Tlemcen - ASSOCIATIONS ET ORGANISATIONS


L'autisme


Cette année, à l’occasion de la journée mondiale de l’autisme, Meriem Benallal et Hamidou organisent un concert au profit de l’association Autisme Tlemcen… cet événement sera ouvert au grand public… il aidera l’enfant autiste à tisser un lien avec la société par la convivialité des gens. Mais est ce que les gens connaissent réellement ce que c’est l’autisme ?
A cette occasion, j’aimerais parler un peu d’autisme autant que anomalie avant d’être une pathologie ; certes, on a rencontré au moins une fois dans notre vie un autiste, on a du remarquer qu’ils éprouvent une certaine difficulté à communiquer, ils sont souvent très renfermé sur eux même, émargé de la société, il exécute des gestes bizarres, répétés de façon inlassable.
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En effet, ce n’est qu’en 1943 que le psychiatre Américain Leo Kanner décrit pour la première fois sous le nom d’autisme infantile des particularités de comportements de certains enfants : l’isolement, le besoin d’immuable et retard de langage.
En Algérie, comme beaucoup de pays, l’autisme est resté méconnu ou mal interprété. Cette anomalie est considérée comme un fardeau pour certaines familles ou société. Il est jusqu’à présent toujours rejeté par certaines personnes, (des amis, voisins, familles, école), l’enfant grandit avec cet handicap, quelque soit son type d’autisme. Nous avons beaucoup de témoignages de certaines personnes souffrant de cette dislocation psychique ; et qui cherche eux même à trouver la solution à ce problème, sans même pas avoir recours au neurologue ou au psychologue, leurs vies est une lutte contre soi, des essais pour arriver à ne pas se faire rejeter, car ils savent très bien qu’il y a quelque chose qui les bloquent, comme un obstacle qu’on rencontre dans un chemin qui mène vers soi. S’ils trouveront quelqu’un qui l’écoute, ils pourront faire d’énorme progrès, s’ils seront face à des gens méchants, ils pourront reculer d’une façon incroyable, jusqu’à s’atrophier.

En conclusion, l’enfant est l’embryon de son existence. Son cerveau va se développer en proportion de ce qu’on va lui donner. Son environnement est son berceau. La douceur, l’amour, la musique l’aide à croître. Les cris, l’absence des parents, la violence, la pollution, la brutalité empêche son développement. L’enfant autiste ne doit pas être vu comme malade mental, car il ne l’est pas. On leur colle souvent cette étiquette sur le front, ils finissent parfois par succomber dans l’erreur humaine. C’est comme quelqu’un qu’on désespère et qui finit vraiment par être désespéré, comme dit le proverbe ; Nous sommes ce que nous pensons »
Le système médical ne dépend pas uniquement du neurologue ou de psychologue, mais aussi de l’environnement, des parents. Ils doivent être très proche de leurs enfants, et le laisser s’exprimer librement, parce qu’on parlant qu’on accède à la conscience, la conscience de ce qu’on voit, de ce qu’on ressent, de ce qu’on est. Sans parole on ne peut accéder à la réflexion. Finalement, l’enfant est entre nos mains, tenons lui la main, il vous offre une fleur éternellement belle et reconnaissante.


Sarra Medjaoui



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