Il y a à peine deux ans, plus précisément le 11 novembre 2010, nous avions évoqué ce phénomène de chiens errants qui envahissent la ville de Hennaya (10 kilomètres au nord de Tlemcen) dans notre journal.
Aujourd'hui encore, Les agressions de chiens dangereux dans la ville de Hennaya se multiplient et provoquent l'émoi.
Quatre attaques de chiens dangereux ont eu lieu, ces derniers jours, dans plusieurs quartiers de la ville. La plupart des victimes ont été sévèrement mordues.
Mardi soir, vers 16h30, dans le quartier Hay Larbi Ben M'hidi (ex-Village Maxime), deux enfants ont été mordus par un chien errant. Le plus touché est un enfant de 8 ans. Pendant 10 longues minutes, la bête s'acharna sur le visage de l'enfant. Seule l'intervention d'un témoin qui assènera plusieurs coups de pied au chien le fera lâcher prise.
Dimanche matin, dans le quartier d'El-Mahata (la gare) un adolescent de 16 ans a été sauvagement attaqué par deux chiens errants. «Les chiens sont arrivés de nulle part et ont attaqué mon fils», se lamente une maman. Il a été mordu trois fois au genou et dut se rendre au centre de santé de Hennaya pour faire une piqûre empêchant l'infection.
Mercredi à midi, dans le quartier des 120 logements, à l'est de la ville, un enfant de 9 ans a été agressé par un chien errant. Le petit garçon se chamaillait avec son frère, à côté de la maison, lorsque l'animal s'en est mêlé et s'est jeté sur lui, le mordant au mollet et lui fracturant en même temps le pied. L'enfant a été déséquilibré et est tombé sur la tête. Un voisin est immédiatement intervenu et le chien s'est retourné aussitôt contre lui. Il a été lui-même sauvé par d'autres riverains qui ont lancé des pierres sur le chien enragé. Le garçon, grièvement blessé, a été transporté aux urgences du CHU de Tlemcen, pour une fracture du pied et une plaie à la tête.
Ces incidents, qui viennent troubler leur tranquillité et qui se sont produits dans des quartiers du centre urbain de la ville, inquiètent sérieusement les riverains qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Les riverains s'inquiètent d'un autre phénomène du quartier. «Les gens ont peur pour leurs enfants. On n'est pas tranquilles quand on va chercher nos enfants de l'école ou quand nos petits jouent ou se promènent dans la rue», renchérit un riverain. «C'est une situation explosive. On ne va pas attendre que quelqu'un se fasse manger», assène un voisin excédé.
En l'absence de solutions efficaces pour éradiquer ce phénomène qui prend de l'ampleur dans la ville de Hennaya (environ 30.000 âmes), les citoyens doivent être vigilants afin d'éviter les crocs de ces bêtes qui rôdent en toute tranquillité dans toute la ville.
MILA - L’horreur à 5 ans pour la petite Amani!:
La petite Amani Mesbout, âgée d’à peine 5 ans, ne savait pas, en quittant l’école, en cette triste matinée pluvieuse et glaciale de ce mois de décembre, à l’instar de tous ses camarades de la classe préparatoire de l’école primaire d’Ansa, dans la commune montagneuse de Tassala Lamtaï, au nord de la wilaya de Mila, que son petit corps frêle allait subir toutes ces atrocités et que sa vie, toute faite d’innocence et de vulnérabilité, allait basculer dans l’horreur ! En effet, Amani qui était toute heureuse d’être écolière et d’avoir des copines de son âge qu’elle retrouve tous les jours d’école, l’était plus encore en allant à la rencontre de sa maman, à chaque sortie de classe, pour lui raconter toutes ses prouesses quotidiennes ! Malheureusement, en cette triste matinée, le destin a voulu que rien ne sera plus comme avant, pour cet ange ainsi que pour toute sa famille. En prenant le chemin du retour, la petite Amani a été attaquée, malheureusement pour elle, dans un endroit isolé, par une bête immonde, un chien sauvage que l’on soupçonne d’ailleurs de rage. Amani aurait laissé sa vie, si ce n’était le passage à ce moment précis, d’un automobiliste qui s’est dit horrifié à la vue de la scène. Il s’est débrouillé comme il a pu, à coups de pierres et autres objets en sa possession, pour délivrer la gamine des griffes de cette bête sauvage. L’innocente Amani s’en est sortie avec de profondes morsures au visage, à la tête et au cou. Elle a été évacuée, dans un premier temps, à la polyclinique de Oued-Endja puis au CHU de Constantine où elle se trouve toujours dans un état comateux, au niveau du service de réanimation. Pour Amani et sa petite famille de situation sociale très modeste, le cauchemar ne fait que commencer! Par Abdelmadjid M’haimoud (LeSoirdAlgerie.com du mardi 11 décembre 2012).
Akar Qacentina - Constantine, Algérie
11/12/2012 - 49553
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Posté Le : 02/12/2012
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: armenews.com ; texte: Khaled Boumediene
Source : Le Quotidien d'Oran du dimanche 2 décembre 2012