Exposition itinérante

Algérie | Tlemcen - le 1er juillet 2012

A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, l’Institut français d’Algérie, sous l’égide de l’Ambassade de France, a inauguré le 1er juillet à l’auditorium de la Faculté de Médecine, Université de Tlemcen, une exposition intitulée : « Les phares d’Algérie ».

« Les hommes, j’entends les hommes qui ont l’espoir de la victoire de l’homme, jugent des phares à leur clarté, et non à l’ombre qui tourne après elle. » Aragon.
A l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie, l’Institut français d’Algérie présente l’exposition "Les phares d’Algérie". Elle se tiendra jusqu’en mai 2013 dans le réseau des Instituts, offrant aux regards des visiteurs des photos ainsi que des documents d’archives présentant les vingt-deux phares algériens, tous construit durant la période coloniale. L’histoire des phares commence sur les bords de la Méditerranée pendant l’Antiquité. Les Grecs, puis les Romains, signalent l’entrée des ports par de grandes tours à feu dont la plus célèbre est construite à Alexandrie en – 297 avant J.-C. Le phare de Césarée de Maurétanie (Cherchell) en aurait été inspiré.
Les phares algériens de la période coloniale
Il faut cependant attendre le XIXe siècle pour voir les phares se multiplier sur toutes les côtes du monde. On en compte aujourd’hui 14 000. Longues de 1300 kilomètres, les côtes d’Algérie sont donc éclairées par une vingtaine de grands phares construits sur les caps et les îles.

De toutes les anciennes colonies, l’Algérie est celle qui présente le plus de similarité avec la métropole du point de vue de la signalisation maritime : organisation, équipement, architecture ; son patrimoine de phares est en effet remarquable à bien des égards.
Au moment de l’indépendance, les gardiens algériens prennent la relève de leurs collègues métropolitains. Ils y habitent et y travaillent toujours, entretenant les appareils et accueillant les visiteurs. L’ensemble des phares présentés lors de l’exposition sont aujourd’hui entretenus par l’Office National de Signalisation Maritime.