Ce jurisconsulte, cet homme de bien et ami de Dieu, ce professeur très instruit, fut un cadi impartial, pieux, bienfaisant, vertueux et irréprochable dans toute sa conduite. Il jouissait d'une bénédiction extraordinaire. Voici un de ses miracles, qui m'a été raconté par son serviteur : « Nous avions, dit celui-ci, dans la maison du cheikh, un grand silo qui était toujours plein de grains. Aussi le cheikh ne manquait-il jamais de blé en temps de disette, et quand cette calamité sévissait, on ne pouvait trouver du grain que chez lui. Les anciens rapportent qu'à une certaine époque, il y eut à Tlemcen une grande famine, à cause de laquelle les mosquées furent abandonnées et fermées. Le sultan qui régnait alors envoya demander aux gens du pays de lui vendre du blé, mais il n'en trouva chez personne. Alors, sidi Yahia dit au prince : « Je vous fournirai tout ce dont vous avez besoin en fait de céréales. »
Ce cheikh devait cela à la bénédiction dont il était l'objet de la part de Dieu. Que le Très- Haut l'agrée, nous fasse profiter de ses exemples et nous groupe dans sa catégorie !
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Posté Le : 16/09/2008
Posté par : nassima-v
Source : Ouvrage "El Bostan" d'Ibn Maryem, trad par F. Provenzali