AIN EL HOUT : LA SOURCE DES POISSSONS.

le village de Ain Hout , ou source de poissons », est situé à environ 8 km au nord du chef lieu de la ville de Tlemcen et ce nom lui fut donné à cause de l’éxistence à l’entrée du village d’un petit bassin ou nageaient des poissons sacrés. Ey selon la légende, Djaffar, le fils d’un Roi de Tlemcen, en courant aprés d’une gazelle surprit Aicha, la fille d’un seigneur local en train de se baigner sur les bords de l’étang. elle tenta de fuir, mais il la pourduivie.Se voyant sur le point d’etre saisie et afin de lui échapper, elle plongea sans hésiter dans les profondeurs de l’onde ou elle fut transformée en poisson.
ce village avec ses vergers luxuriants, abrite les quoubas de deux saints: Sidi Abdellah Benmansour et Sidi Mohammed Benali.
Qouba de Sidi Abdelah Benmansour: la qouba couronne le sommet de la colline et a élevée par la dévotion populaire à la mémoire de ce ouali. installée à Ain Hout vers le milieur du 15ème siècle, ce saint donna par son alliance avec la fille d’un second ouali local, issue à toute une lignée de marabouts qui constitue une partie importante de la population actuelle de Ain El Hout, population qui tire beaucoup de fierté de cette région.
le batiment a été restauré par les Turcs en 1803. c’est par un petit escalier de 4 marche qu’on y accède et on pénètre alors à l’intérieur, ou se trouve, au centre, le cénotaphe du saint, avec un éspace libre qui permet de circuler entre le catafalque et les murs. une douce lumière, issue de 8 petites fenêtres éclaire les murs et l’intérieur de la coupole.
Quouba de Sidi Mohammed Benali: descendant du Ouali Sidi Abdellah Benmansour, en lignée directe à la quatrième génération, c’est peu aprés sa mort qui survint en 1755, que ce mausaolée fut élevé, 200 mètres au nord du précédent mausolée, encadré par un palmier et un térébenthier, et, surmonté d’une coupole recouverte de tuiles vertes, ce qui donne à l’ensemble, un tableau harmonieux.Une porte au sud donne accés à un couloir et à une cour ou se trouve la porte de la quouba fort simple qui est occupée, comme le précédent Ouali, en son centre, par un catafalque.
(source:guide touristique de Tlemcen et sa région:1994.)