Tizi-Ouzou - Dra Ben Khedda

Les enfants du prophète Mohamed



Les enfants du prophète Mohamed


Le Prophète, paix et salut sur lui, eut sept enfants : trois garçons et quatre filles. Ils étaient tous ceux de Khadija à l’exception Ibrahim dont la mère était Maria.



Al Qassim

Fils du Prophète, paix et salut sur lui, Al Qassim décéda alors qu’il était encore enfant. Les mecquois appelaient son père, paix et salut sur lui, Abul Qassim (père de Qassim).

Abdallah

Appelé aussi Al Tahir «le pur» et Al Tayyib «le bon», Abdallah décéda également très jeune à la Mecque.

Ibrahim

Il naquit en l’an 8 de l’hégire à Médine de l’union du Prophète, paix et salut sur lui, et de Maria la copte. Lors de son baptême, le Prophète, paix et salut sur lui, sacrifia un mouton et Abu Hind lui rasa les cheveux. Il décéda à deux ans en l’an 10 de l’hégire et fut enterré au cimetière de Baqii. On rapporte que le Prophète ressentit énormément de tristesse lors de la perte de son fils. Ce hadith de Bukhari en témoigne : « Les yeux versent leurs larmes, le cœur est meurtri de tristesse, mais malgré cela, nous ne prononçons que ce qui plaît à notre Seigneur. Certainement, nous sommes tristes de devoir te quitter, ô Ibrâhîm ! ».

Zaynab

Zaynab est né alors que le Prophète, paix et salut sur lui, avait trente ans. Elle était la plus âgée de ses filles. Avant l’avènement de l’islam, elle se maria avec son cousin Abul Aas ibn Rabii. La mère de ce dernier, Hallah bint Khuwalid, était la sœur de Khadija, l’épouse du Prophète. C’est elle, qui conseilla Abul Aas connu pour sa loyauté, son commerce et sa richesse, en tant que gendre au Prophète, paix et salut sur lui. Dès le début de la prophétie, Zaynab embrassa l’islam à la suite de quoi les qurayshites partirent voir Abul Aas, qui n'était pas converti, pour lui suggérer d’abandonner Zaynab. En échange, ils promirent de lui offrir en mariage la femme de son choix. La réponse d’Abul Aas fut la suivante : « Par Dieu, jamais je ne la quitterais et je ne désires me marier avec aucune femme qurayshite si ce n’est Zaynab ». A l’issue de la bataille de Badr, Abul Aas, du côté des qurayshites, fut capturé par les musulmans. Les mecquois vinrent alors voir Zaynab pour lui demander l’argent de la rançon. Zaynab donna sa seule richesse : la parure offerte par sa chère mère Khadija lors de son mariage. Lorsqu’on rapporta au Prophète cette parure de la Mecque, il fut tellement attristé qu’il demanda aux musulmans de rendre ce bijou d’une valeur affective et symbolique à Zaynab. Ils acceptèrent naturellement. Un peu plus tard le Prophète demanda  à Abul Aas, polythéiste, de quitter sa fille musulmane. Zaynab, qui était alors enceinte, se diriga vers Médine accompagnée de son beau-frère Kinanah ibn Al Rabii et contre l’avis des qurayshites. Ces derniers envoyèrent des hommes à leur poursuite. Habar Ibn al Aswad fut le premier à les rejoindre, il terrorisa Zaynab et la jeta à terre causant la perte de son enfant. Kinanah prit alors son arc, devant les mecquois qui arrivaient en masse, il menaça : «« Par Dieu, si un homme s’approche de nous, je l’abats sur le champ par une flèche ! »

. Abu Sofiane le calma et lui suggéra de rentrer à la Mecque avec Zaynab le temps d’apaiser les tensions et de repartir plus tard en direction de Médine. Quelques nuits plus tard, Zaynab et Kinanah prirent à nouveau la route en direction de Médine, où ils  furent reçus très chaleureusement par le Prophète, paix et salut sur lui. Abul Aas rejoignit quelques temps plus tard Médine et professa l’attestation de foi. Le Prophète, paix et salut sur lui, fit appeler Zaynab et Abul Aas pour unir l’heureux couple amoureux qui eut deux enfant : Ali et Oumamah. Cette dernière épousa l’imam Ali, après la mort de Fatima al Zahra. Après le décès de l’imam Ali, Oumamah se remaria avec Al Mughira ibn Nawfal avec qui elle eut un enfant, Yahya. Zaynab décéda du vivant de son père, paix et salut sur lui, en l’an 8 de l’hégire.

Roqiya

Mariée à Utbah ibn Abi Lahab, Roqya ne resta pas longtemps à ses côtés après la révélation de la sourate : « Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes. De même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres » (111:1-5). En effet, Abu Lahab demanda à ses fils Utbah et Uteybah de divorcer des filles du Prophète, paix et salut sur lui, afin de se venger. Sans même consommer leur mariage, les fils d’Abu Lahab divorcèrent de leurs femmes. Roqiya se maria alors avec Uthman ibn Affan à la Mecque, ils émigrèrent ensemble en Abyssinie puis à Médine. Touchée par une grave maladie, Roqiya fut épaulée par son mari Uthman qui ne put participer à la bataille de Badr. Malheureusement, elle ne résista pas à la maladie et rendit l’âme à Médine. Au retour de Badr, Zayd ibn Haritha vint annoncer la victoire à Uthman alors qu’il se trouvait sur la tombe de Roqiya. Ce fut à la fois un jour de fête et de tristesse. Elle eut un fils, Abdallah, qui mourut en très bas âge.

Um Kalthum

Née six ans avant la prophétie, à La Mecque, Um kalthum se maria avec Uteybah fils d’Abu Lahab. Pour les mêmes raisons que son frère, Uteybah divorça de sa femme sans même consommer le mariage. Uthman ibn Affan se maria alors avec elle après le décès de sa sœur Roqiya, en l’an deux de l’hégire. Um Kalthoum rendit l’âme le mois de Shaabane en l’an 9 de l’hégire. Son père, paix et salut sur lui, qui officia la prière mortuaire.

Fatima Al Zahra

Elle naquit cinq ans avant la prophétie, à La Mecque. Elle émigra à Médine alors qu’elle n'avait que dix-huit ans, accompagnée de sa sœur Um Kalthoum, la mère des croyants Sawdah bint Zamaa, Aicha et sa mère Um Rouman, Abdallah ibn Abou Bakr et Zayd ibn Haritha en l’an un de l’hégire. L’imam Ali l’épousa deux ans après la bataille de Badr. Son père, paix et salut sur lui, l’aimait tellement qu’il disait sur la minbar : « Fatima est une partie de moi, ce qui la réjouit me réjouit et ce qui la blesse me blesse également » (Ahmad). Le Prophète, paix et salut sur lui, disait aussi : « Les meilleures femmes de toute l’humanité sont Assia bint Muzahim, femme de Pharaon, Mariam bint Imran, Khadija bint Khuwalid et Fatima bint Muhammad » (Tabrani). La mère des croyants Aicha rapporte : « Je n’ai vu personne ressembler le plus au Prophète, paix et salut sur lui, sur son allure, sa guidée, sa manière de s’asseoir et de se tenir debout que Fatima fille du messager d’Allah, paix et salut sur lui » (Tirmidhi). Elle disait aussi : « Lorsque Fatima rentrait dans la maison du Prophète, paix et salut sur lui, il se levait pour elle, l’embrassait et la faisait asseoir à ses côtés et réciproquement lorsque  Fatima accueillait son père » (Tirmidhi). Lorsque le Prophète, paix et salut sur lui, tomba malade, Fatima lui rendit visite, l’embrassa et se pencha vers lui. Son père lui dit alors une chose qui la fit pleurer. Elle se pencha à nouveau vers lui et lui dit une chose qui la fit sourire. Après la mort du Prophète, Aicha qui avait assisté à cette scène lui demanda une explication. Fatima Al Zahra lui dit : «La première fois, il m’a annoncé que cette maladie sera celle qui le fera mourir et j’ai pleuré. La seconde, il m'a fait savoir que je serais la première personne de sa famille à le rejoindre ce qui me rendit heureuse » (Tirmidhi). En effet, seydatouna Fatima rendit l’âme six mois après le décès de son père, paix et salut sur lui. Parmi ses enfants, l’imam Hassan et Hussein, sont se dirigea vers Médine annoncés comme maîtres des jeunes du Paradis.


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