Culture – Le patrimoine culturel de l’Algérie se dirige vers l’international avec les bijoux de Beni Yenni qui préparent leur place dans le patrimoine mondial de l’Unesco. Apprenez-en tout dans cette édition du 10 août 2022.
À l’issue des activités de la 16ème édition de la fête des bijoux à Beni Yenni dans la wilaya de Tizi Ouzou, le directeur du Centre National de Recherche Préhistorique, Anthropologique et Historique (CNRPAH), Slimane Hachi, a déclaré que son but est d’inscrire ces merveilles propres à l’Algérie au patrimoine mondial de l’Unesco. Le quotidien arabophone Echorouk en dit davantage à ce sujet.
Étalé sur toute une semaine, l’événement a connu cette année une affluence record d’amateurs des bijoux en argent. Leur nombre a d’ailleurs dépassé les 30 milles visiteurs, dont les ambassadeurs de trois pays. À savoir, la Hongrie, la Croatie et la République Tchèque. Ils ont alors pu assister au programme riche de cette édition.
En effet, les organisateurs ont veillé à la valorisation de ce patrimoine culturel et des artisans. Eux qui ont su le préserver à travers les générations et les époques. Cela a alors fait de cet héritage une partie inséparable de l’identité de la région. Et l’ambassade de sa civilisation et de sa culture. De leur côté, les participants aux conférences et séminaires tenus lors de la fête ont confirmé que les bijoux de Beni Yenni sont plus que de simples bijoux.
Ceux qui ornent les femmes et qui sont également portés par les hommes. Ces bijoux ont effectivement pu maintenir leur place face à la modernité d’une part. Et aux diverses cultures et pays qui ont colonisé l’Algérie, et tenté d’effacer son identité. Chose qui fait que ce patrimoine soit considéré comme le plus ancien de la région. Il a accompagné les artisans et les familles à travers les âges. Et les générations le préservent toujours.
Les bijoux de Beni Yenni, d’un patrimoine national à international
Par ailleurs, le directeur du CNRPAH a fait d’autres révélations lors de sa présence aux événements de l’exposition. Il a en fait confirmé qu’il travaillait depuis deux ans sur le dossier de classement des bijoux de Beni Yenni au patrimoine mondial. Et cela, dans le cadre de la liste des dossiers à déposer à l’UNESCO sur le patrimoine algérien bafoué par certains pays.
En outre, il sied de noter que la fête des bijoux a été marquée cette année par la renaissance du prix « l’étoile argentée ». Celle-ci a été célébrée pour la dernière fois en 2015. Cette année-là, le prix a été décerné au regretté artiste de la région, Idir. Pour cette 16e édition, le prix a été remis à un villageois de Taourirt Mimoun, le docteur Bitat.
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Posté Le : 13/08/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Ecrit par : Par Lilia A.
Source : dzairdaily.com