Des produits artisanaux réalisés par des femmes ont été exposés à la vente, notamment des articles de confection, des bijoux en argent, de la tapisserie et des objets d’ornement.
Les habitants d’Aït Ouabane, un des 13 villages de la commune d’Akbil, à près de 70 km au sud-est du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou, ont organisé vendredi dernier une foire de produits de l’artisanat féminin.
Cette manifestation commerciale a été tenue à l’école primaire du village. Sur place, l’on a remarqué la présence d’un nombreux public mixte de tous âges, ainsi que des élus locaux.
Les produits artisanaux réalisés par des femmes et exposés à la vente sont notamment des articles de confection, des bijoux en argent, de la tapisserie, ceux d’ornement domestique, réalisés par de jeunes femmes à l’aide de rebuts de tissus ou de plastique, etc.
Des produits alimentaires, comme cette variété de couscous roulé à la main (orges, blé, maïs, gland), de la galette, des crêpes et diverses autres pâtes préparées à la main, de l’huile d’olive, des figues sèches, des fromages à base de lait de vache, du beurre, outre diverses épices récoltées en été puis séchées et moulues, une multitude de plantes et herbes vertes comestibles de saison, fournies par des jardins familiaux, étaient aussi présentés et vendus.
A l’entrée de l’établissement où est tenue cette mini foire d’une journée, le public est orienté à la dégustation des saveurs d’une variété de couscous bio, notamment celui du gland et d’orge, rarement préparés et connus de nos jours dans les foyers kabyles.
«Pourtant, ce sont des mets très utiles, tant leurs vertus thérapeutiques sont indéniables», indique un des organisateurs de la manifestation, petit fils d’une octogénaire, présente à la manifestation.
Même si sur les lieux, les organisateurs ont tenu à assurer une bonne organisation pour cette fête en ce qui concerne les préparatifs, l’on reconnaît aussi cette édition n’a pas été l’objet d’une promotion. En effet, exceptés les quelques affiches placardées dans la ville de Tizi Ouzou pour informer le public de la tenue de cette foire, le long de l’itinéraire (plus de 60 km), pas la moindre banderole à même d’orienter les nombreux visiteurs intéressés, dont certains sont venus hors de la wilaya de Tizi Ouzou, y compris d’Alger.
De plus, le long de la route nationale, les nombreux visiteurs ou touristes ont du mal à se déplacer à la zone abritant Aït Ouabane, car les panneaux indicatifs n’y figurent pas ou sont rares, en plus de l’étroitesse de la voie menant vers le village depuis le chef-lieu de la commune.
Quoi qu’il en soit, la satisfaction est ressentie chez le visiteur dès qu’il sort de Oued Aïssi et qu’il entame la route depuis le barrage de Taksebt jusqu’à cette région, située au pied du Parc national du Djurdjura (PND).
A droite comme à gauche de la voie, des vues paradisiaques, à la beauté éblouissante, s’offrent à l’infini sur des montagnes cendrées ou verdoyantes, à en susciter le vertige aux yeux insatiables de tout flâneur dans cette contrée.
Salah Yermèche
Posté Le : 17/04/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: © El Watan ; texte: Salah Yermèche
Source : El Watan.com du mercredi 17 avril 2013