Il représente la nouvelle génération d'artisans bijoutiers d'Ath-Yenni sur lesquels repose la lourde responsabilité de préserver un savoir-faire singulier et de promouvoir un patrimoine exceptionnel, en tous lieux et temps.
Il représente la nouvelle génération d'artisans bijoutiers d'Ath-Yenni sur lesquels repose la lourde responsabilité de préserver un savoir-faire singulier et de promouvoir un patrimoine exceptionnel, en tous lieux et temps.
Azzedine Abbad a intégré le monde de la création artistique du bijou en côtoyant, tout petit, son frère aîné, Brahim, également bijoutier auprès de qui il a appris à cultiver la passion de la précision, de l'harmonie et du raffinement que requiert la confection de tout article en argent. Tout en fréquentant l'école de son village, Taourirt-Mimoun,
il s'essayait aux rudiments de cet artisanat en donnant, par moments, un coup de main à son aîné et en endossant la posture de "l'apprentiassistant", raconte-t-il sur un air amusé. Au fil des années, il a acquis les réflexes et le doigté de l'orfèvre, tout en développant le sens des bonnes affaires, sans omettre, néanmoins, de se soucier de ce que ses clients ressortent toujours de sa boutique satisfaits de leurs acquisitions et le sourire aux lèvres.
Egalement dessinateur en ces heures perdues, sa fibre artistique innée a favorisé sa propension à la créativité si bien qu'il aime particulièrement à imaginer luimême les modèles de ses futurs bijoux, dont il esquisse patiemment les croquis.
Farouchement attaché à ce savoir-faire propre à cette localité de la haute Kabylie, le jeune artisan déplore les quelques contraintes qui menacent la survie et la pérennité d'un patrimoine ancestral, à savoir notamment la cherté et la rareté des matières premières. Actuellement, explique-t-il à l'APS, le kilo d'argent est cédé à 120.000 DA tandis que celui du corail est à 60.000 DA.
L'email, quant à lui, se fait désirer depuis la fermeture de l'usine de sa provenance à Limoges (France). A 40 ans, Azzedine Abbad aspire avant tout à poursuivre sa passion. Pour cela, il souhaite des perspectives de développement de cet artisanat et lance un appel, au nom de l'ensemble des bijoutiers d'Ath Yenni, pour que les pouvoirs publics réunissent les conditions nécessaires à la sauvegarde de ce qui fait tant la singularité et la fierté des habitants de la commune. En même temps que le gagne-pain de dizaines de familles.
Azzedine Abbad a intégré le monde de la création artistique du bijou en côtoyant, tout petit, son frère aîné, Brahim, également bijoutier auprès de qui il a appris à cultiver la passion de la précision, de l'harmonie et du raffinement que requiert la confection de tout article en argent. Tout en fréquentant l'école de son village, Taourirt-Mimoun,
il s'essayait aux rudiments de cet artisanat en donnant, par moments, un coup de main à son aîné et en endossant la posture de "l'apprentiassistant", raconte-t-il sur un air amusé. Au fil des années, il a acquis les réflexes et le doigté de l'orfèvre, tout en développant le sens des bonnes affaires, sans omettre, néanmoins, de se soucier de ce que ses clients ressortent toujours de sa boutique satisfaits de leurs acquisitions et le sourire aux lèvres.
Egalement dessinateur en ces heures perdues, sa fibre artistique innée a favorisé sa propension à la créativité si bien qu'il aime particulièrement à imaginer luimême les modèles de ses futurs bijoux, dont il esquisse patiemment les croquis.
Farouchement attaché à ce savoir-faire propre à cette localité de la haute Kabylie, le jeune artisan déplore les quelques contraintes qui menacent la survie et la pérennité d'un patrimoine ancestral, à savoir notamment la cherté et la rareté des matières premières. Actuellement, explique-t-il à l'APS, le kilo d'argent est cédé à 120.000 DA tandis que celui du corail est à 60.000 DA.
L'email, quant à lui, se fait désirer depuis la fermeture de l'usine de sa provenance à Limoges (France). A 40 ans, Azzedine Abbad aspire avant tout à poursuivre sa passion. Pour cela, il souhaite des perspectives de développement de cet artisanat et lance un appel, au nom de l'ensemble des bijoutiers d'Ath Yenni, pour que les pouvoirs publics réunissent les conditions nécessaires à la sauvegarde de ce qui fait tant la singularité et la fierté des habitants de la commune. En même temps que le gagne-pain de dizaines de familles.
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Posté Le : 12/02/2017
Posté par : patrimoinealgerie
Source : dans Le Midi Libre le 12 - 02 - 2017