Tizi Ouzou - Opération «ville propre» au chef-lieu de wilaya

Un grand volontariat pour le nettoyage du chef-lieu de wilaya est prévu samedi prochain, à l’initiative de l’Association scientifique et écologique Arc en ciel, en collaboration avec des acteurs locaux, dont la DJS, la direction de l’environnement, la JSK, la conservation des forêts et l’APC de Tizi Ouzou.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la charte citoyenne pour la propreté de l’environnement initiée par la même association.

«La ville de Tizi-Ouzou est bien la vitrine de la wilaya. Elle matérialise également la capitale du Djurdjura et de tous les villages. Sa propreté continuelle est donc une exigence culturelle et civilisationnelle. Avant de nettoyer les villages nettoyons d’abord leur vitrine», estime Rachid Doufène, président de l’association Arc en ciel ajoutant que «la propreté de la wilaya de Tizi-Ouzou est l’affaire de tous, sans exception.

Les pouvoirs publics, les collectivités locales, la société civile (villageois, citadins et associations) y sont concernés. Toute la population doit participer en toute objectivité, aux actions de volontariats.

La direction de la JSK, partenaire écologique de notre association, participera aux actions de nettoyage programmées. Elle offrira des tickets de stade à titre gratuit aux participants à ce volontariat», a fait savoir M. Doufène qui annonce en outre l’animation d’un spectacle artistique à la maison de la culture Mouloud Mammeri à partir de 14 h, au profit des participants à cette twiza.

Il est prévu aussi l’embellissement de quelques murs de la ville de Tizi Ouzou.

«Après l’opération de nettoyage, des associations en coordination avec le service des espaces verts de l’APC de Tizi-Ouzou, avec le soutien de la Conservation des forêts de la wilaya vont collaborer pour réaliser une dynamique arc-en-ciel en réalisant des espaces floraux à travers la ville de Tizi-Ouzou», ajoute le président de l’association.

En somme, un programme d’activités ambitieux visant à redorer l’image de la capitale du Djurdjura qui souffre ces dernières années de l’état déplorable de la propreté publique.


Ahcène Tahraoui