Tizi-Ouzou - Revue de Presse

Sensibilisation contre les fléaux sociaux



Après les plages d'Azeffoun, c'est au tour de la ville côtière de Tigzirt de recevoir les animateurs de l'ODEJ, Office des établissements de jeunes, de la wilaya de Tizi Ouzou. Au programme de leur virée Tigzirtoise, du 4 au 8 août derniers, la placette du cinéma le Mizrana, les parkings autos, l'entrée des Ruines romaines et enfin le nouveau Port. Ces lieux ont été sillonnés par la brigade de sensibilisation en distribuant des documents d'information visant à sensibiliser les estivants contre une panoplie de fléaux sociaux, tels que le Sida, la drogue, le tabac, l'alcoolisme et pour finir, les accidents de la route. Cette caravane s'est jointe à l'association Les amis de la route qui était également à Tigzirt pour sensibiliser les usagers de la route sur la sécurité au volant. Nabil Yahiaoui, responsable de la « mission », le long du littoral de Tizi Ouzou, observe : « Nous faisons cette caravane depuis 5 ans déjà. Non pas que nous nous y soyons rodés, mais nous voulons par contre agir sur les consciences (collectives et individuelles) quant à ces fléaux qui engendrent des dégâts considérables sur la santé de nos concitoyens. » Accompagnés pour la circonstance d'une équipe pluridisciplinaire (éducateurs, médecin, psychologue, sociologue, animateurs), les membres de la caravane se sont adressés aux estivants pour une meilleure efficacité dans la transmission des messages. Même les camps familiaux ne sont pas omis. Une exposition de photos contre ces amis de la mort lente a eu lieu également. « Nul n'ignore aujourd'hui les ravages du tabagisme passif. Les maladies sexuellement transmissibles, le nombre des accidents sur nos routes, les ravages de la drogue etc.' Ce sont des chantiers immenses. C'est pourquoi nous avons choisi délibérément les images, les dessins et les légendes qui choquent », nous apprendra notre interlocuteur. Un travail de longue haleine, certes, mais noble ! se rassurent la quinzaine de membres de cette caravane. Par ailleurs, sous la pression de l'ONU, via l'Unicef, l'Algérie est appelée, selon cet animateur, à se pencher sérieusement sur un autre drame national : le travail des enfants. « C'est scandaleux. Le mois d'octobre prochain, on ira jusque dans les villages pour les besoins de cette prise de conscience », martèlera M. Yahiaoui.


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