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Le football, les supporters et des questions



Le football, les supporters et des questions
Que veulent les supporters ? Que peuvent bien représenter ces infrastructures sportives pour eux ? Ces rencontres de football et… qui coûtent, coûtent des milliards de DA au pays. Pourquoi chaque rencontre de foot doit-elle prendre la forme de test ?
Le football tend à se moderniser
La saison 2024/2025 se présente comme totalement différente. On se réjouit, et c'est tant mieux pour tous. Les indociles ne peuvent que changer de cap et ce, pour devenir souples et prendre la route des stades. La VAR assure et rassure des milliers de fans. Cette technologie ferait baisser la tension dans les stades et laisserait place au spectacle. Les rencontres s'enchaînent et doivent imprimer une autre image du football national. Hier, c'était la première bougie allumée, consumée au stade Hocine Ait Ahmed de Tizi-Ouzou, la JS Kabylie y affrontait l'Olympique de Akbou, alors que sur un autre stade le CR Belouizdad recevait les Sétifiens de l'ESS.
Deux références qui complètent le tableau de la saison de Ligue 1. Les prochaines rencontres confirment le changement, à l'image du match JSK ”“ MCA qui aura lieu le 1er octobre 2024 à Tizi-Ouzou. Deux grandes équipes qui se connaissent parfaitement bien, et offrent généralement du beau jeu et du spectacle à chaque duel. Les autres rencontres seront aussi de haut niveau, intéressantes et surtout à ne pas rater. Contester une décision est synonyme d'une suspension
Le supporter ne tourne pas rond. Il n'a d'yeux que pour son équipe et ne supporte pas que l'on critique son équipe. Il réagit vite, très vite quand celle-ci est en difficulté. Il cherche le fautif pour s'en prendre à lui, et généralement la cible est vite située l'arbitre, mais avec la VAR, ce cliché devra s'effacer. Il suffirait qu'une discipline accompagne les joueurs sur le terrain, ou alors, l'armer suffisamment d'une option disciplinaire qui lui éviterait de foncer sur l'arbitre. Contester une décision le joueur écope d'un avertissement qui sera automatiquement suivi d'une suspension d'un match lors de la prochaine journée. Un sociologue français, professeur agrégé de sciences sociales conclut que «Ne sachant pas reconnaître le «beau jeu» et n'étant pas imprégné de la morale du fair-play, à mesure que ce sport se développe, l'idéal n'est plus de jouer honorablement, pour la beauté du geste, mais de gagner à tout prix, il est désormais considéré comme le «douzième homme» de l'équipe évoluant «à domicile». Pourquoi un huis-clos lorsque le stade est homologué ?
«Le football doit se jouer devant des spectateurs, pourquoi un huis-clos lorsque le stade est homologué ?» Le nombre de matchs retransmis à la télévision a beau croître de manière exponentielle, la présence de spectateurs enthousiastes demeure perçue, malgré leurs possibles débordements, comme indispensable. Si les supporters sont partie intégrante du monde du football, quelle place y occupent-ils ? Et qu'est-ce qu'être supporter ? le qualificatif envié de «vrai supporter», il faut prouver, sur le long terme, son attachement à un club donné en lui demeurant fidèle même quand il connaît des moments difficiles. En résumé
Pour le romancier anglais Nick Hornby, le supporter désire avant tout une victoire de ses favoris, quelle que soit la qualité du match : il ne peut apprécier, sur le moment, les belles actions de l'adversaire. Une idée répandue veut que le supporter soit actif et le spectateur passif. «Regarder une rencontre n'est pas du gavage d'oie». Tout spectateur est actif en ce sens qu'il observe ce qui l'intéresse, qu'il commente la partie, qu'il porte un jugement et en débat avec ses voisins de travées. L'existence du «vrai supporter» est scandée par les matches de «son club», auxquels il assiste très régulièrement et qu'il vit intensément : il s'approprie les victoires comme les défaites. Dès lors, les émotions ressenties sont d'abord de l'ordre de l'angoisse, du stress. Une importante défaite provoque l'abattement. La joie, l'euphorie en cas de succès sont à la mesure des souffrances endurées, estime le sociologue.
H. Hichem


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