L’association Thadukli des handicapés de la commune d’Iboudrarène a organisé, en fin de week-end dernier, une cérémonie en l’honneur de ses adhérents et de tous les handicapés de la commune, à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, coïncidant chaque année avec la date du 3 décembre.
Les organisateurs, aidés par des bénévoles de la commune, se sont donc retrouvés au niveau de la cantine scolaire de l’école primaire de Tassaft où beaucoup d’invités ont tenu à répondre à «l’appel du cœur» pour honorer cette frange marginalisée de la population et lui apporter soutien, réconfort et partager avec elle, l’espace d’une rencontre, ses préoccupations, ses problèmes d’insertion dans le monde du travail et les multiples contraintes auxquelles elle fait face quotidiennement.
Le chef de la daïra de Beni Yenni, le président de l’APC d’Iboudrarène, une représentante de l’APW de Tizi-Ouzou et d’autres intervenants encore se sont relayés sur la tribune pour «féliciter l’association Thadukli pour le travail de recensement, d’aide et d’assistance qu’elle ne cesse de fournir» en exprimant leur «soutien» et leur «disponibilité» à l’égard de cette frange importante de la société.
Pour sa part, le président de Thadukli, Ouabdeslam Abdenour, dans son intervention, a exprimé le besoin de son association de plus de considération et d’aide matérielle de la part des «âmes charitables» et surtout «des pouvoirs publics car, a-t-il soutenu, s’il est de notre devoir de nous occuper de ces handicapés et de les prendre en charge, nous avons grand besoin d’être aidés pour pouvoir les aider et jusqu’à présent nous ne vivons qu’avec la subvention de l’APW».
En effet, en dehors du transport et de la salle, au demeurant sans électricité, mis à la disposition de l’association par l’APC d’Iboudrarène, tout ce qui a été préparé à cette occasion, comme cadeaux, boissons et gâteaux ainsi que le déjeuner traditionnel offert aux présents, a été financé avec les moyens propres de l’association.
Sur les 235 handicapés que compte la commune Iboudrarène, 55 d’entre eux, choisis des 9 villages de la commune, ont reçu des cadeaux assez consistants pour leur redonner «sourire et considération» car «nul n’est à l’abri d’un handicap» comme l’a souligné le père de l’international algérien et ex-Canari de la JS Kabylie Saïd Belkalem, qui a répondu avec son épouse à l’appel de l’association d’Iboudrarène.
Mais au-delà des rencontres rituelles et des célébrations festives où l’on «soliloque» sur cette frange de plus en plus importante de la société à cause des différents accidents (routiers notamment) et autres maladies qui apportent chaque année de nouveaux contingents d’handicapés, il serait aussi utile de rappeler que cette journée a été proclamée en 1992 par les Nations unies pour «favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique» des personnes handicapées en leur reconnaissant le droit fondamental à l’éducation et l’insertion professionnelle, si nous croyons toujours au principe fondamental que «Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits».
Sadek Aït-Salem
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Posté Le : 11/12/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Sadek Aït-Salem
Source : LeSoirdAlgerie.com du mercredi 11 décembre 2013