Tizi-Ouzou - Bouzguene


Cheikh Said AYADJAR
Cheikh Said AYADJAR
Cheikh Saïd Ayadjar était de son vivant non seulement un savant religieux mais aussi un sage qui savait régler les différends entre les gens.
Cheikh Said AYADJAR est né en 1873 au village Ait Mizare (dit aussi Ait Sidi Ahmed Ouali) du AARCH ATH YADJAR, actuelle commune de Bouzeguène, située à 70 Km à l’estde TiziOuzou.
C’est son père qui se chargea de son enseignement de base qu’il poursuivra à l’école du village avant d’entrer à l’institut de SIDI ABDERAHMANE EL YALOULI en 1887.
A la fin de ses études, faites d’apprentissage du Saint Coran, de langue arabe, de mathématiques, d’astronomie et de FIQH, CHEIKH TAHAR LAHDHIRI EL QITOUSSI le nommera en qualité d’lmam en 1896 à l’institut SIDI AHMED BEN YAHIA EL DLI à AMALOU près de AKBOU.
Tout en continuant à étudier seul et en côtoyant des CHOUYOUKHS de grande renommée, il enseignera dans diverses écoles coraniques et ZAOUAYA de la région.
Il consacrera ainsi 54 ans de sa vie à l’enseignement et sera un membre fondateur de l’Association des Ouléma musulmans Algériens en 1931. CHEIKH BEN BADIS est venu le rencontrer à Azazga en 1925 avant de lui rendre visite en 1929 à Constantine. Leur rencontre avait favorisé la création de l’association des ulémas musulmans Algériens.
Sa participation à la création de cette association lui valut une surveillance particulière de l’occupant français. Pour ne pas être pris dans le piège des renseignements français il changeait souvent de lieu d’enseignement allant de la basse à la haute Kabylie et vice versa mais aussi d’une Zaouia à une autre.
Il voyait la lutte pour la libération du joug colonial à travers la science et la diffusion du savoir. Il écrira dans ce sens de nombreux articles dans plusieurs journaux dont Echihab, qu’il signaient par des pseudonymes.
Sa maison et les écoles ou instituts ou il enseignait devenaient des lieux privilégiés pour la population qui venait chercher auprès de lui conseils et règlements judicieux aux questions les plus épineuses. Il formera aussi de nombreux hommes de foi.
Décédé le vendredi 5 Moharem (5 octobre 1951) il sera enterré deux jours plus tard au carré familial du cimetière de son village en présence d’une foule impressionnante.


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