Ô toi belle princesse, je ne me souviens pas de ton visage,
Seul le battement de ton cœur m accompagnait dans mon voyage,
A ma naissance tu étais voilée, et dans tes mains tu tenais un ouvrage.
Angoissé les larmes aux yeux, tu me montrais l’avenir par une page,
Moi, innocent, adolescent, je ne comprenais pas tes sujets et ton langage,
Pour moi tu es ma princesse je ne m’attendais pas à être un esclave ou un otage.
Dans l’ignorance, même si je te suis fidèle en prenant le chemin du sage,
Ma bien aimée que je ne peux oublier à qui j’ai tant rêvé en attendant l’Age,
Je serais responsable et instruit, je verrais ton sourire en t’enlevant ton voilage.
Le temps est passé toujours indécis je me suis trouvé dans une cage,
Tu t’éloignais de moi, perdant de ta beauté je ne comprenais pas ton langage,
Aujourd’hui adulte j’ai perdu les repères ainsi que mes terres je suis devenu sauvage.
Mais l’espoir en moi est grand, il vient du Très-haut, il cultive le courage,
Toi ma princesse, remplit de noblesse au fond de mon cœur tu es un ouvrage
Que j’ouvre avec amour, respect et honneur pour un jour être fier de ce mariage.
Aït Lounes M.
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Posté Le : 03/03/2014
Posté par : MOKRANE-AIT-LOUNES
Ecrit par : mokrane ait loues
Source : Algérie et moi