8e Salon du livre de Boudjima : Hommage à Djaout

Organisée par l’APC de Boudjima, l’APW de Tizi-Ouzou, la Direction de la culture et des arts, en collaboration avec les associations culturelles Idles Nnagh et LACD, la 8e édition du Salon du livre de Boudjima s’ouvre ce jeudi à la bibliothèque municipale Mohiade Boudjima à Tizi Ouzou.
Ce Salon, devenu au fil des ans un rendez-vous incontournable sur la scène littéraire nationale, rendra cette année un hommage au défunt écrivain et journaliste Tahar Djaout. Plus de 160 auteurs de 40 maisons sont attendus pour faire réussir cette édition. L’intérêt pour ce Salon est tel que les organisateurs ont clôturé très tôt les inscriptions. Ces derniers ont même été sollicités au-delà des délais par de nombreux participants pour obtenir une faveur et figurer parmi les exposants. Le Salon de Boudjima est aussi une halte pour les amateurs des belles lettres qui n’hésitent pas à faire le déplacement en nombre. C’est aussi un moyen pour les auteurs d’être au contact direct avec les lecteurs avec lesquels ils papotent quelque peu des difficultés rencontrées, notamment pour la publication de l’œuvre, mais aussi pour trouver acheteur, ne serait-ce pour récupérer un peu de sous mis dans l’impression et l’édition qui se font souvent à compte d’auteur du fait que les maisons d’éditions ne prennent plus de risques pour prendre en charge une œuvre naissante. A moins qu’elle émane d’un écrivain à succès, comme Amine Zaoui qui sera présent pour cette 8e édition.
Une édition durant laquelle sont programmés cinq conférences, soit deux par jour, en après-midi entre13h et 17 h dont la première portera sur des témoignages d’amis et de proches de Djaout sur sa vie et son œuvre littéraire. Elle sera suivie par celle de Younès Adli qui évoquera la question de la production amazigh de l’époque gréco-romaine. Le lendemain vendredi, ce sera au tour de Mohamed Dahmani d’évoquer «le patrimoine éteint à travers l’Azega» et de Amine Zaoui qui abordera la question de «la lecture littéraire entre loisir, liberté et réflexion». Un cycle que clôturera Rachid Amokrane. Quant aux matinées, elles sont consacrées à des auteurs qui présenteront une de leurs œuvres dans «Un livre, un auteur».
Enfin, des ateliers figurent en bonne place dans l’agenda de ce Salon avec cet atelier «Ecriture journalistique dans la presse écrite et web» ainsi que ces ateliers dédiés aux enfants.