Le journaliste Hadj Boudiaf est décédé avant-hier jeudi dans son domicile situé au douar El Kedadra près de la commune de Sidi Slimane des suites d'une longue maladie, a-t-on appris auprès de son entourage familial. Soufrant déjà depuis plusieurs mois, le défunt a lutté jusqu'à son dernier souffle où le destin a choisit un jour du Ramadhan pour qu'il nous sépare de lui. Militant pour la liberté d'expression en préférant la langue de Molière pour mieux s'exprimer, le défunt a eu un parcours remarquable durant sa longue carrière : ancien correspondant dans plusieurs titres, membre fondateur du forum des correspondants de la presse de Tissemsilt, correspondant du journal El Watan jusqu'à ses derniers jours, il a rejoint le milieu de la presse dès la fin des années 80 lui qui était toute sa vie enseignant de langue française. Le jour de son enterrement, une grande foule était présente au cimetière d'El Kedadra pour lui rendre hommage, des proches, des amis de la presse venus d'Oran, de Relizane, de Tiaret et d'un peu partout, ils étaient là pour faire les adieux à l'homme qui a toujours préféré utiliser le verbe français pour s'exprimer et se faire comprendre par autrui. A signaler enfin que lors de l'enterrement d'El-Hadj, la seule fausse note était l'absence des responsables qui a été très remarquée pourtant le défunt a durant son parcours journalistique 'uvré pour la promotion et le développement de sa wilaya et n'a jamais lésiné ses efforts.
Posté Le : 04/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Ould El Hadri
Source : www.reflexiondz.net