L'Algérie a connu une forte activité artisanale au XVIe siècle jusqu'au XIXe siècle, notamment en matière de dinanderie (travail des métaux tels que le cuivre, le laiton, le maillechort et le bronze). Cette activité artisanale a attiré de nombreux artisans de différentes origines, ce qui a eu un impact positif sur l'évolution des métiers et la prospérité de la dinanderie. Les objets en métal, tels que les théières, les sucriers, les encensoirs, etc., étaient à la fois utilitaires et décoratifs et ornés de techniques telles que le ciselage et l'incision. L'ornementation reflétait les influences hispano-mauresques à Tlemcen et orientales à Constantine et Alger. La dinanderie a prospéré dans de grandes villes telles que Tlemcen, Constantine et Alger et de grands maîtres dinandiers ont exercé jusqu'au début du XXe siècle, transmettant leur savoir-faire à des enfants ou à des apprentis.