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Révolution algérienne, Abane Ramdane, l’homme qui ne pouvait pas être un héros, halte aux mensonges, preuves par l’absurde 1/4



Révolution algérienne, Abane Ramdane, l’homme qui ne pouvait pas être un héros, halte aux mensonges, preuves par l’absurde 1/4



Un demi-siècle après une indépendance de l’Algérie chèrement payée mais confisquée par des voyous cupides et menteurs, elle se trouve recolonisée par une culture à pensée unique, sans contradicteur, un esprit de rente (s’enrichir sans suer le burnous), imposé par un pouvoir totalitaire, corrompu jusqu’à la moelle des os, et servi par des relais médiatiques et politiques véreux. Le peuple algérien n’est pas mineur ! Il doit pouvoir penser librement et autrement que ses dirigeants. Tel doit être son droit légitime et sa souveraine exigence.

Inutile de se voiler la face. Les algériens savent que les officiers dits : "DAF" (déserteurs de l'armée française) « Hizb França » (parti de la France), sont sinon des félons du moins des opportunistes et complices de félons. La majorité de ceux qui s’affichent ostentatoirement comme des anciens moudjahidine sont en fait de faux flagrants. L’écrasante majorité des noms que portent nos : rues, ruelles, places, avenues, boulevards, hôpitaux, cliniques, écoles, lycées, universités, aéroports… sont de faux héros ou des victimes trahis par leurs compagnons infiltrés par l’ennemi dans leurs rangs.

Khalfa Mameri, l’auteur de : « Abane Ramdane, un héros de la guerre d’Algérie », L’Harmattan, 1988, indique sur la couverture gauche de la biographie qu’il a consacrée à Abane Ramdane qu’il avait occupé, en tant que directeur général, successivement, deux départements au ministère de l’intérieur, de conseiller du premier ministre Abdelghani, d’ambassadeur d’Algérie. Il deviendra également, en 1997, député du RCD, d’un parti régionaliste créé par les services algériens pour manger la laine sur dos du FFS.

Cet auteur présente son héros comme un génie précoce, né en 1920 à Azouza (Kabylie), qui aurait eu son CEP (certificat d’études primaires) à 13 ans). Il ne précise pas pourquoi était-il allé d'Azouz à Blida, au collège Duveyrie, pour y poursuivre ses études et où il aurait décroché son BAC en 1942, à un âge avancé de 22 ans révolus. Toujours selon Khalfa Mameri, son génie était prêt à sacrifier des terres ancestrales pour pouvoir financer ses études supérieures à l'université d'Alger. Ce qui aurait provoqué un irréconciliable conflit entre lui, son père et sa tribu.

Or, dans le même ouvrage, l’auteur a prêté à la famille Abane Mohand ou Ferhat et à son frère Rabah, père et oncle de Ramdane : Un commerce d’articles orientaux à l’échelle quasi planétaire : « … Angleterre, Espagne, en plus de la France, le Canada, les Etats-Unis, le Brésil, le Japon, et semble-t-il en Australie. Pour l’Amérique du Nord, le seul fils encore vivant, Mohand Abane, donc frère de Ramdane, se souvient que son père s’est rendu en Amérique du Nord au moins en deux reprises, en 1908 et en 1912»(1).

Et, en Kabylie, un patrimoine foncier conséquent. Une production annuelle d’huiles d’olives de 26.000 (vingt-six mille) litres. La bonne huile d’olives kabyle se négocie actuellement à quelques 800 dinars algériens litre, soit environs 6 €. 26000 X 6 = 156000 euros. En plus de son commerce international, de ses fonctions de conseiller municipal à Fort national, de ses relations avec Ferhat Abbas, le docteur Tamzali, même si son business international s’était effondré entre temps, le père Abane aurait sans doute pu sinon financer du moins obtenir une bourse d’étude à son génie de fils Ramdane.

Khalfa Mameri ne cite aucun compagnon d’étude de son héros. Pourquoi a-t-il été inscrit au collège Duveyrier de Blida alors qu’il y avait des collèges et des lycées en Kabylie ? Le biographe précise que son héros a été pistonné par le docteur Tamzali pour être recruté aux écritures à la mairie de Châteaudun du Rummel (Chelghoum Laïd). Pourquoi n’a-t-il consulté les archives de cette mairie pour préciser les dates : de son recrutement, la fonction qu’il avait occupée, la date de son départ et le motif ?
Toute personne qui peut répondre, en toute ou partie, aux questions suivantes : quelle est et le lieu exacts de l’arrestation d’Abane Ramdane quelque part entre Aïn T’Mouchent et Mostaganem, vers février 1950, de son jugement en première instance par le tribunal de Bejaïa et en appel par la cour d’appel d’Alger en 1951 ? Sera la bienvenue.

Nous rappelons que si Abane Ramdane avait été réellement : arrêté, interrogé, jugé en première instance et en appel, cela devrait immanquablement laisser des rapports et documents policiers et judiciaires que Khalfa Mameri avait le pouvoir et le devoir de consulter avant d’écrire la biographie d’Abane Ramdane. Pourquoi ne l’a-t-il pas fait ?

La personne qui répondra, en toute ou partie à ces questions, s’il avait engagé des frais de déplacement et de recherches, je lui propose de les lui couvrir à hauteur de 200 Euros en un seul versement.

Nous verrons dans la prochaine note d’autres grossiers mensonges de Khalfa Mameri , de son disciple Bélaïd Abane et de leurs relais du pouvoir.
[1] Khalfa Mameri, Abane Ramdane, Héros de la Guerred’Algérie, L’Harmattan, 1988, P. 20




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