Tipaza - Gouraya

NOUVEAU PORT DE GOURAYA (Tipaza): 8.000 tonnes de pêche espérées



NOUVEAU PORT DE GOURAYA (Tipaza):  8.000 tonnes de pêche espérées




Un nouveau port de pêche aménagé à coup de milliards, soit près de 150 milliards, prévoit d’avoir une capacité de croisière de sa production halieutique de 8.000 tonnes par an, contre 700 tonnes réalisées actuellement.

Au moment où les armateurs algériens de la pêche côtière mettent à l’index le tonnage pêché, en révélant que «l’Algérie pêche en fait un maximum de 72.000 tonnes de poissons par an et pas plus. Nous importons 400.000 tonnes de poissons congelés. C’est ça la réalité algérienne», affirmait il y a de cela quelques mois, le représentant des syndicats des pêcheurs, Hocine Bellout, dans le cadre du forum des journalistes de Tipasa, voilà que Gouraya (w. de Tipasa) un ancien abri de pêche inauguré en 2003 par le président Bouteflika, se trouve promu pour devenir l’un des plus importants ports de pêche de la côte algérienne après Béni-Saf.

En effet, ce port aménagé à coup de milliards, soit près de 150 milliards, est prévu d’avoir une capacité de croisière de sa production halieutique de 8.000 tonnes par an, contre 700 tonnes réalisées actuellement.

Quoiqu’impressionnant, ce tonnage du port de Gouraya, ne peut-il pas être concurrencé par les autres ports de pêche côtière?

S’interrogent certains spécialistes?

Hocine Bellout, le président du Comité national des marins-pêcheurs, qui affiche son scepticisme, révèle les raisons de cette contre-performance algérienne ; «la pollution des côtes et des fonds marins constitue le principal fléau maritime ; le non-respect des périodes de reproduction, le non-respect des tailles marchandes, l’extraction frénétique des sables qui dénature la côte et enfin le non-respect des lois maritimes.

Telles sont les raisons des contre-performances de notre pêche», affirme ce vieux loup de la mer, qui maîtrise les secrets et les arcanes de la mer et de la pêche qui, en marge du forum des journalistes, révèle que le Maroc pêche plus d’un million de tonnes par an, la Tunisie 650.000 tonnes/an, tandis que l’Algérie ne dépasse pas les 270.000 tonnes de poissons officiellement déclarés.

Mais les riverains qui utilisent ce port de pêche, à l’instar de Damous, Larhat, Hadjret Ennous et Messelmoun y croient dur comme fer que cette immense infrastructure qui dispose de cinq hectares de plan d’eau et de quatre hectares de terre plein, permettra à coup sûr dans un proche avenir un développement prodigieux de ce secteur.

L. H.



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