Griche (USMH) : «Jamais deux sans trois»

Il est l'un des artisans de la qualification historique de l'USMH à  la 47e finale de dame coupe. Le capitaine des Jaune et Noir et le pilier de leur défense Adlène Griche estime que demain après-midi sera le rendez-vous avec la gloire. Une rencontre qui doit marquer la carrière des présents sur le terrain. La muraille de la défense s'est montrée optimiste la veille d'un événement que son club attend depuis 24 ans. « La préparation s'est très bien déroulée. Avec le moral au beau fixe, nous avons fait notre mise au vert à  l'hôtel le Grand Bleu de Tipaza. Tout le monde ne ménagera aucun effort pour ne pas sortir bredouille », a-t-il déclaré. Une explication inédite à  ce stade de la compétition nécessite « une concentration spéciale », selon notre interlocuteur. « Dans un duel de coupe, il n'y a pas d'occasions pour se racheter. Ce sont des matches couperet. Nous sommes sur une courbe ascendante. Je souhaite qu'on puisse continuer par un trophée convoité par les petits et les grands », explique-t-il. Concernant l'expérience qui pourra faire défaut aux jeunes, l'aîné des poulains de Charef ne pense pas que ce sera un handicap.« C'est vrai que 90% de la composante est jeune. Néanmoins, c'est aussi le cas de notre adversaire. L'aspect qui fera la différence est le mental. Le plus vigilant remportera le sacre », souligne-t-il. Concernant les anciens joueurs qui ont gagné les deux finales de 74 et 87, Griche les considère comme un modèle à  suivre. « En Algérie, les vétérans sont oubliés et écartés. Nous avons la chance d'avoir à  côté de nous Mohamed Haniched et Nasser Bechouche. Ils sont en train de contribuer à  nos progrès, en nous prodiguant de précieux conseils. Bechouche nous a beaucoup parlé de 87. Il nous a dit jamais deux sans trois. Jouez juste et saisissez cette opportunité pour écrire vos noms dans le palmarès des lauréats», a-t-il conclu.