Tipaza - Pollution

Bou Ismail (Tipaza) - Les engagements de Tonic "L'industrie verte qui pollue"



Bou Ismail (Tipaza) - Les engagements de Tonic




Accusée par la société civile de cette situation, l’entreprise Tonic Industrie tente de se justifier à travers un communiqué transmis à notre rédaction.

L’entreprise a hérité d’une station de traitement des effluents liquides, dont les travaux ont été arrêtés depuis 2007. C’est à la faveur du plan d’urgence décidé par le CPE qu’un projet de remise en état de cette station de traitement des rejets a été initié, fin 2011.

Confié de gré à gré en 2012 à Hydro Traitement, diverses contraintes ont empêché le respect des délais contractuels. Ce n’est qu’en mai 2015 que les installations dédiées au traitement physique des rejets ont été mises en service. Il s’agit notamment de la filtration des eaux chargées en matières en suspension et de l’extraction et de l’élimination des matières lourdes.

Pour ce qui est du traitement chimique des rejets (élimination des agents polluants), il doit être réalisé par un réacteur anaérobie à circulation interne dont 80% des composants sont disponibles et expertisés en bon état. Il s’agit, pour Hydro Traitement, d’acquérir les équipements manquants auprès du constructeur des équipements, qui aurait posé des conditions draconiennes pour l’achèvement des travaux. Hydro Traitement est à la recherche d’une autre solution avec d’autres équipements. Le dossier suit son cours.

Face à cette situation, Tonic Industrie a engagé un certain nombre d’actions pour atténuer, sinon réduire, les effets de la pollution, à savoir le diagnostic et la maintenance des installations, la fermeture des circuits et le recyclage des eaux blanches dans le process. Ce qui a permis de réduire la consommation d’eau…

En outre, il y a la signature d’un engagement avec l’ONA pour l’étude de réalisation d’un autre décanteur pour réduire les taux de matières en suspension dans les rejets et la mise en place d’un dispositif d’analyse et de suivi des rejets des deux machines, avec une signature d’une convention dans ce sens avec l’ONEDD.

S’ajoute à cela le nettoyage à sec de l’ensemble des équipements de transformation utilisant des encres et colles pour éviter les rejets de colorants.

Le plan d’urgence accordé par les pouvoirs publics est insuffisant et doit être complété pour permettre la mise à niveau des équipements et recouvrer les capacités de production.

Ce plan intègre aussi la réalisation d’une station de traitement des eaux de rejet sur le site de Bou Ismaïl.

Enfin, il faut signaler que les unités de Tonic Industrie sont raccordées au collecteur de la ville au même titre que la population et les autres unités industrielles situées dans la zones d’activité de Bou Ismaïl et de Chaïba, et ne peuvent être, de ce fait, seules responsables de la pollution du rivage.


NB/ "Tonic, l'industrie verte qui pollue" ajouté par Akar Qacentina

A. B.



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