Le Abdelghani Merah est l’aîné de sa fratrie. Il est notoirement connu pour avoir été le voyou exemplaire, le guide et l’inspirateur de ses jeunes frères, Abdelkader et Mohamed. Il s’est rangé malgré lui suite à la perte de son bras droit dans un accident de moto que d’aucun pensent volée.
Le Abdelghani Merah du reportage diffusé le 11 novembre 2012 par M6 en 2ème partie de soirée et par BFMTV le 12 novembre 2012 à 19 heures, que j’ai vaguement connu, que ses copains m’en ont longuement entretenu, n’est pas du tout le même. A-t-il subi un lavage de cerveau accéléré ? A-t-il été rétribué ? Et qui est derrière ce lavage et de sa rétribution ?
J’ai déjà consacré plusieurs notes au affabulateur Mohamed Sifaoui, à l’un membre d’un commando médiatique envoyé par les généraux d’Alger en France pour assurer leur propagande islamophobe. Il s’agit d’un spécialiste des appels aux crimes sans discernement contre les opposants de ses maîtres.
Il y a environ dix ans, de passage à Toulouse, il avait déclaré à la Dépêche du Midi, qui avait rapporté ses propos en gras et gros caractères : « J’ai (Mohamed Sifoui) été recruté, en France, par un émir du GIA pour commettre des attentats dans l’Hexagone… »
Je m’attendais à ce que son commanditaire allait être immédiatement mis hors d’état de nuire. J’attends toujours.
En 2004, de retour de l’Afghanistan avec un reportage dont le titre était : «… Sur la piste de Ben Laden », le même affabulateur avait tenté de faire croire que si les américains ne l’avaient pas empêché, il aurait ramené le terroriste numéro 1 du siècle enchaîné dans ses bagages. Pour lui Ben Laden était protégé par les services américains vu qu’il était le garant de la réélection de Georges Walker Bush. Il avait prédit sa capture après la réélection du locataire de la Maison Blanche. Or, il a été réélu et Ben Laden courait bien longtemps après. Sifaoui avait encore manqué d’inspiration.
Le Abdelghani que j’ai connu dans les années 90-2000 et dont ses copains m’en avaient longuement entretenu encore récemment, savait à peine écrire. Il s’exprimait fort mal en Français. Il ressort de ses prestations sur M6 et sur BFMTV (11 et 12 novembre 2012) qu’il a été instruit pour se tenir, coordonner ses gestes et s’exprimer péniblement, lentement mais intelligiblement. Pour moi il n’y a aucun doute, c’est Mohamed Sifaoui qu’il lui enseigné, avec succès, l’art de se tenir et de communiquer. Il n’en demeure pas moins qu’il est toujours incapable d’écrire une seule page d’un livre.
Tout n’a pas été dit dans l’affaire Mohamed Merah. J’appartiens à la génération du père Merah. Mes deux enfants sont nés dans les années 80. Je réside à mi chemin entre la cité des Izards, quartier des Merah et de la rue du sergent Vigné (Côte pavée), dernière domicile de Mohamed. Quand le reportage de Mohamed Sifaoui n’est pas émaillé de contrevérité, il a zigzagué pour éviter de poser les vraies question.
En mars 2012, Monsieur le Procureur général, François Molins, avait déclaré que Mohamed Merah a le RSA comme source de revenus connus. Peut-on bénéficier du RSA avant l’âge de 25 ans révolus ? Et peut-on trouver un propriétaire en France et en Navarre qui accepterait louer son appartement à un jeune français d’origine maghrébine ayant le RSA pour seul et unique revenu, sans garant ?
J’ai indiqué dans l’une de mes notes mises en ligne ici même en mars 2012, dans la quelles j’ai indiqué comment Mohamed Merah a volé le Scooter T-Max Yamaha. Selon plusieurs sources concordantes, le 6 mars 2012, Abdelkader Merah conduisait sa voiture, son frère Mohamed occupait la place du passager avant, la 3ème personne l’une des places arrières. A noter qu’il est quasiment impossible de voler un T-MAX YAMAHA sans la clef de contacte. Voici un T-MAX garé sur le trottoir, clef sur le contact. Mohamed Merah brûle la politesse à ses compagnons qui sans ne n'avait aucun pouvoir sur lui, s'éjecte de la voiture, s'empare du deux roues et disparait.
Ce type de Scooter est équipé d’origine d’un Tracker qui permet de le géolocaliser rapidement et par tous les temps. Une fois le Scooter volé déclaré par son propriétaire à la police et à son assurance, sa localisation et sa récupération devait relever d’un jeu de gamin. Pourquoi ce tracker n’a-t-il pas fonctionné ? Le propriétaire du T-MAX aurait-t-il négligé de déclarer son vol ?
Le 11 mars 2012, un tueur au Scooter fait sa première victime, à Toulouse. Il s’agit Imad Ibn Ziaten, d’un soldat, comme son nom ne l’indique pas, il est français à part entière mais d’origine maghrébine. Enquêteurs et médias ont privilégié la piste d’un règlement de compte entre (!!!)
Le 15 mars, le même tueur, avec le mêmes Scooter, la même arme, la même méthode, tue deux soldats et blesse grièvement un troisième à Montauban. Les victimes sont françaises d’origine magrébine et le soldat blessé antillais. Les enquêteurs devaient immédiatement faire un lien entre le tueur de Toulouse et celui de Montauban. Ils devaient faire preuve d’imagination, prévoir que le tueur au Scooter pouvait résider quelque part entre Toulouse et Montauban. Il fallait donc monter des barrages sur les axes routiers qui relaient les deux villes meurtries.
Là encore, enquêteurs et médias ont privilégié la piste des groupuscules de l’extrême droite et/ou néonazis. En mars 2012, la campagne électorale pour les présidentielles et les législatives battaient leur plein. Le fiasco de l’affaire Merah ne serait-il pas attribuable à des calculs politiciens ?
Une fois le tueur identifié, enfermé chez lui, seul, sans otage, les forces de l’ordre pouvaient l’arrêter vivant. A un moment donné, notre ministre de l’intérieur avait indiqué que Mohamed Merah ne répondait plus depuis plusieurs heures. Il avait exprimé sa crainte qu’il ne soit mort. Or, la cible habitait un petit appartement. Les forces de l’ordre y ont introduit des caméras. Elle ne se trouvait pas dans les parties balayées par les caméras : circulations, séjour et cuisine. Elle ne pouvait se trouvait que dans la salle bain ou dans les toilettes. Pour savoir s’il était vivant ou mort, un bon vieux soufflet fixé à une rallonge, pour ne pas prendre de risque pour les forces de l’ordre, une bonne poignée de bonne vieille poudre à éternuer et deux pschitt-pschitt sous la les portes des deux salles d’eau, de tendre l’oreille, aurait largement suffit à contraindre le tueur au Scooter à manifester sa présence.
Le commandant Christian Prouteau, le fondateur de GIGN, qui sans doute sait-il de quoi il parle, a déclaré sur plusieurs plateaux de radios et de télévisions qu’il existe des moyens pouvant neutraliser et arrêter vivant Mohamed Merah. Le tueur ne savait-il pas trop qu’il faille le faire taire à jamais ? Dans la prochaine note j’essaierai de dire comment Mohamed Sifaoui a manipulé Abdelghani Merah et piégé sa sœur Souad et dans quel contexte a-telle tenu des propos fâcheux, hautement condamnables. Contreproductifs à la cause qu'elle croit défendre.
Posté Le : 13/11/2012
Posté par : Aissahakim
Ecrit par : Aissahakim
Source : judiciaires et médiatiques