Tindouf

Education: Une commission pour améliorer la qualité de l'enseignement



Le ministre de l'Education nationale, Mohamed Seghir Saadaoui, a fait part, lundi à Tindouf, de la mise en place d'une commission nationale chargée d'examiner la question de la qualité de l'enseignement dans les différents paliers scolaires. En soulignant que le nouveau statut, qui comporte de nombreux acquis, devra permettre d'atteindre la qualité de l'enseignement, à travers la méthodologie et les matières enseignées ainsi que l'allègement du volume horaire, à la satisfaction aussi bien des élèves que des enseignants.

Cette commission nationale a été mise en place par le ministère de l'Education nationale, en application des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, soucieux de l'amélioration de la qualité de l'enseignement et de l'accompagnement du processus pédagogique dans les différents paliers scolaires, selon le ministre.

Des syndicats du secteur ont salué la mise en place de cette commission en exigeant une concertation avec les acteurs du terrain et des moyens pour atteindre l'objectif assigné qui est «l'amélioration de la qualité de l'enseignement».

Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), a affirmé au «Quotidien d'Oran» que son syndicat a toujours plaidé pour «une école publique de qualité». Mais, dit-il, il ne suffit pas d'installer une commission, «il faut lui donner les moyens et lui permettre de travailler».

Contacté, Sadek Dziri, président de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (Unpef), a salué la décision relative à l'installation de ladite commission. Mais, dit-il, on doit connaître comment on peut arriver à améliorer la qualité de l'enseignement. Le président l'Unpef a affirmé que l'amélioration de la qualité de l'enseignement doit reposer sur le respect de certains principes et bases. Entre autres, la lutte contre la surcharge des classes, la formation des enseignants, notamment les nouveaux diplômés arrivant des universités, assurer les cantines et le transport pour les élèves, notamment au niveau de certaines régions. Et d'insister sur la nécessité d'alléger les programmes et revoir les méthodes d'enseignement avec l'interlocution des activités parascolaires. A cela s'ajoute l'amélioration des conditions sociales des enseignants avec notamment un salaire qui préserve la dignité de l'enseignant. Le ministre de l'Education a justement assuré depuis Tindouf que «l'Etat prend en charge la réalisation des structures pédagogiques, en vue d'atteindre les objectifs escomptés». Ceci, parallèlement à la stratégie de recrutement de personnel issu des écoles normales supérieures, qui ont la priorité en matière de formation et de recrutement au sein du secteur de l'éducation nationale. En précisant que «le ministère s'emploie à déployer le réseau des écoles normales supérieures pour ouvrir de larges perspectives de formation au profit du secteur de l'éducation».

«Les installations pédagogiques réalisées font partie des moyens d'accompagnement administratifs et techniques de l'Etat, à l'effet d'atténuer la surcharge dans certains établissements pédagogiques et permettre aux élèves des nouvelles agglomérations et cités d'en tirer profit», dit-il en expliquant que « ces structures permettent, outre de lutter contre la surcharge de certains établissements, de générer de nouveaux emplois».

Le ministre a d'ailleurs procédé au lancement au niveau de la cité «El-Hikma» à Tindouf, du projet de réalisation d'un collège, avant d'inaugurer, à la même cité, un lycée baptisé du nom du Moudjahid Mohamed Kacem. Et le lancement des projets de deux écoles primaires à la cité El-Hikma et la cité ‘'El-Moustakbel'' ainsi que l'inauguration d'un collège dans la commune de Tindouf.

Le secrétaire général du Syndicat algérien des travailleurs de l'éducation (SATE), M. Mohamed Belamri, a précisé au «Quotidien d'Oran» que son syndicat a participé à plusieurs rencontres qui traitent la qualité de l'enseignement qui selon les professionnels pose problème, d'où la nécessité de mettre en place une commission qui sera à la fois chargée d'évaluer et de traiter tous les dysfonctionnements. Notamment celui relatif aux programmes et aux méthodes d'enseignement. Sachant, dit-il, qu'il faut prendre en considération certains paramètres, tel que la capacité de concentration des élèves au niveau du primaire. Sans oublier la nécessité d'inculquer les bonnes valeurs aux enfants à travers les programmes et traiter objectivement le problème des cours particuliers qui parfois touchent à la crédibilité de l'école. Le ministre de l'Education a assuré, lors de sa visite à Tindouf, que son département s'attèle à réunir les conditions, en fonction des moyens disponibles, en vue d'assurer un climat et des conditions appropriées aux enseignants et aux élèves.




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