«Par pur hasard, je suis arrivé dans cette wilaya à la nuit tombée, et j'ai constaté de mes propres yeux que pratiquement toute la ville de Tiaret est plongée dans le noir, cette situation doit impérativement être corrigée», a déclaré le nouveau wali de Tiaret, Saïd Khalil, à l'adresse du maire de la ville.
En effet, lors d'une sortie qui l'a menée dans plusieurs quartiers de la ville, le premier responsable de la wilaya a fait un constat in situ et donné des « instructions fermes » pour améliorer l'éclairage public dans la ville. Les habitants de nombreuses cités et quartiers populaires de la ville de Tiaret continuent de se plaindre de l'absence d'éclairage public et du danger que représente cette situation pour leur sécurité et celle de leurs familles. Même les principaux boulevards et axes routiers de la ville sont plongés dans l'obscurité la plus totale. Situation paradoxale et surtout un véritable gâchis, à Tiaret, la ville est éclairée… en plein jour. C'est le cas d'une partie des quartiers de la ville de Tiaret où les lampes de l'éclairage public restent allumées H24. En effet, dans plusieurs quartiers, rues et ruelles de la ville, l'éclairage public fonctionne nuit et jour «sans que personne ne s'en émeuve», se scandalise une habitante de la «cité Socoltiar», ajoutant qu'elle s'est déplacée à plusieurs reprises à l'APC pour alerter de la situation, «mais rien n'a été fait ». «Si dans d'autres quartiers, l'éclairage public ne fonctionne plus depuis des années, comme c'est le cas des quartiers de la partie méridionale de la ville de Tiaret, dans d'autres cités il y a de la lumière nuit et jour». En attendant un «retour à la normale», dans de nombreux quartiers populaires et nouveaux ensembles d'habitat, les habitants continuent de se plaindre du manque d'éclairage public, «posant un vrai problème de sécurité la nuit», alerte un chauffeur de taxi.
L'éclairage public, géré par les services de la commune, coûte cher à l'APC de Tiaret, qui cumule elle-même des dettes importantes vis-à-vis de la société de gaz et d'électricité. «Alors pourquoi ce gâchis?», s'interroge un citoyen. Il s'agirait d'un «dérèglement dans le fonctionnement de l'éclairage public, imputable aux services de la Sonelgaz qui a la charge de régler les minuteries des lampadaires, ces derniers fonctionnant avec des cellules photovoltaïques qui tombent en panne souvent», selon un élu à la commune de Tiaret.
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Posté par : presse-algerie
Ecrit par : un Président qui joue aux apprentis-sorciers
Source : www.lequotidien-oran.com