Tiaret - A la une

Tiaret: Des coupures d'eau qui durent et des mécontents



Les six forages acheminés depuis «La Mina» et «Sidi Ouaddah», pour « dépanner» la ville de Tiaret en eau potable, se sont pratiquement asséchés privant toute la ville de Tiaret du précieux liquide. Le barrage de Benkhedda», principal pourvoyeur de la ville de Tiaret et les localités environnantes, est totalement à sec.

Sujet dans toutes les bouches, la rareté du précieux liquide met les nerfs de la population de la ville de Tiaret à rude épreuve. Avec la montée du mercure, des quartiers restent privés d'eau potable jusqu'à 18 jours voire plus. Et si les autorités locales appellent les citoyens à faire preuve de patience jusqu'à l'arrivée de l'eau des forages de « Echott Chergui » sur une distance de 120 km, les Tiaretiens, partagés entre espoir et scepticisme, s'apprêtent à vivre un été cauchemardesque. Même la décision d'alimenter la wilaya de Tiaret en eau de mer dessalée, ne rassure pas la population tant le projet ne peut pas devenir une réalité avant quelque temps. Le plan de citernage, décidé par les autorités locales, pour approvisionner une ville de près de 400.000 habitants, a atteint ses limites puisque le niveau d'eau des forages et autres puits a baissé dans des proportions inquiétantes.

Et avec un mercure qui a atteint 37 degrés jeudi, la population locale vit à l'heure des désagréments avec des chantiers lancés un peu partout à travers la ville. Les travaux de creusement de tranchées pour le passage de la fibre optique au niveau de certains quartiers de la ville de Tiaret traînent en longueur au plus grand dam de la population. En effet, entamés depuis plusieurs semaines, l'entreprise chargée de la pose de la fibre optique, a abandonné le chantier au niveau du centre-ville comme sur la « rue de la Victoire » ou encore la "rue de la libération".

Conséquence de tout cela, des nuages de poussière s'élèvent chaque jour dans le ciel, causant de grands désagréments aussi bien aux piétons, automobilistes que les locaux commerciaux obligés de fermer portes et fenêtres pour ne pas avaler la poussière. Un peu partout dans la ville, les rues et ruelles sont éventrées couvrant toute la ville d'un épais nuage de poussière, un cauchemar pour les malades souffrant d'affections respiratoires.

Au niveau de la place du 17 octobre ou « place rouge » comme on l'appelle ici, les travaux de réhabilitation s'éternisent. Sur le boulevard « Bouabdelli Bouabdellah, en chantier depuis des mois, les travaux de bitumage de la voie ont vite fait de montrer les malfaçons puisqu'un pan entier de la chaussée, près de la résidence du wali, s'est carrément craquelé, en raison d'infiltrations des eaux usées.

Hier samedi, la population du populeux quartier de « Zaâroura » a barré la route au niveau de la gare routière pour protester contre les coupures d'eau potable qui durent depuis presque trois semaines. La semaine dernière, les habitants de plusieurs autres cités sont sortis dans la rue pour réclamer des citernes d'eau en attendant des jours meilleurs…


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