Parlant d'art engénéral ,parmi la pléthore d'artistes, d'écrivains et de musiciens à Tiaret, le premier nom qui nous vient à l'esprit est sans conteste celui du marhoum Ali Maachi.
Sa chanson, véhiculant une passion profonde ou une vision éclairée, transcendant toutes les barrières de l'éspace social,elle était , demeure et restera toujours, , un cri du coeur qui résonne au delà du temps. Un hymne pour la liberté .
Merci Ali , sans toi comment aurions nous pu chanter Tahta essama el djazair.
Artiste de renom, Ali Maâchi s’est illustré par sa célèbre chanson “Angham El-Djazaïr” (mélodies d’Algérie) et par son apport dans l’enrichissement de l’art musical.
Il est né le 12 août 1927 dans le quartier populaire “Rass Essouk” au nord de la ville de Tiaret. En 1949, il est mobilisé pour accomplir son service militaire à la base maritime de Bizerte en Tunisie. Ses déplacements lui ont permis de visiter plusieurs capitales arabes. Il acquit ainsi une grande connaissance en matière de musique arabe à la faveur de ses rencontres avec les maî-tres illustres comme le compo-siteur tunisien Kaddour Serrarfi. Il enrichit également son expérience en fréquentant l’as-sociation “El-Andaloussia”, née du mouvement national en 1928. Il rejoint, par la suite, la section art du mouvement des Scouts Musulmans Algériens (SMA) où il contribue à la création d’un environnement artisti-que qui a permis l’émergence en 1953, d’une troupe musicale nommée “Safir Etarab” (ambassadeur de la chanson).
L’artiste a eu le grand mérite de faire de cette troupe une tribune pour la mobilisation et la sensibilisation du peuple afin de le préparer au déclenchement de la révolution.
En dépit de son penchant pour la musique orientale, l’artiste donne à ses chansons un cachet local notamment le cachet wahrani comme dans les chansons “Ziarat Sidi Khaled” (la visite de Sidi Khaled) et“Hadak El-Youm Fil Achia”. Ali Maâchi est parmi les premiers militants mus par les grandes idées nationalistes et convaincus de la justesse de la cause algérienne. C’est ainsi qu’est née sa célèbre chanson “Mélodies de l’Algérie”, enregistrée à la Radio en 1956 et qui exprime l’unité du pays et du peuple. L’artiste a à son actif quelque 16 chansons, dont “El-Babour” (le bateau) qui est sa première chanson et d’autres relatant la joie, la vie, la maman et l’amour de la patrie telles “Tarik Ouahran” (le chemin d’Oran), “Ennajma Oua El Hilal” (l’étoile et le croissant), “Mazal Alik Enkhamam” (je pense toujours à toi) et “Tahta Sama El-Djazaïr” (sous le ciel de l’Algérie).
Arreté par les forces coloniales il fut abattu, ensuite exposé avec ses compagons le 8 juin 1958, pendu par les pieds à un arbre à la place Carnot actuellement place des Martyrs.
اللهما ارحم كل شهداء الجزاءر
Le Chahid Ali Maachi restera dans les mémoires de chacun de nous,il restera dans la mémoire de notre Peuple.
Quand j'entends ses chansons "ya nass ama hou surtout " les larmes me viènnent aux yeux. Lazreg ouadah de Mendès
OUADAH LAZREG - Retraité - Mendès ( W de Relizane)
04/05/2009 - 3174
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Posté Le : 07/10/2007
Posté par : nassima-v
Source : www3.telus.net/Tiaret