Algérie (Tiaret) - Un jardin sauvé du béton

Une bonne nouvelle pour les riverains au terrain vague, transformé en décharge publique et repaire de tous les vices, situé en face du musée du Moudjahid.

En effet, sur décision du wali, Ali Bouguerra, le terrain vague sera aménagé en jardin public doté de toutes commodités nécessaires de loisirs et de divertissement.

Les travaux, confiés à l'EPIC «Tiaret-Nadhafa» en collaboration avec la direction des travaux publics, la commune de Tiaret et la conservation des forêts, ont déjà commencé avec la couverture du site avec de la terre végétale.

Arraché de haute lutte à l'invasion du béton, le jardin de la cité «Mohamed- Djahlane» retrouvera enfin sa vocation initiale. Transformé, pendant très longtemps, en un véritable lieu de convergence de tous les vices, le jardin abandonné situé en face du musée du Moudjahid ressemblait à une jungle, tant les mauvaises herbes et autres broussailles ont colonisé les lieux, sans parler des détritus en tous genres amoncelés partout.

En effet, livré à l'abandon depuis des lustres et en proie aux convoitises des uns et des autres, le terrain qui devait être un jardin public au niveau de la cité «Mohamed-Djahlane» n'est plus qu'un vaste terrain vague, livré aux mauvaises herbes, animaux errants et autres bestioles.

L'APC de Tiaret a laissé le dossier du jardin en question pendant longtemps dans les tiroirs, jusqu'à la décision salutaire du wali de la wilaya, au plus grand dam des amoureux du béton mais au plus grand soulagement de la population de Tiaret, comme de nombreux militants associatifs et membres de la société civile.

Sous le slogan «Non à la bétonisation du terrain Mohamed Djahlane», les citoyens se sont passés le mot sur les réseaux sociaux, depuis plusieurs années, pour appeler à la mobilisation et sauver le terrain de l'appétit vorace des «fous du béton».





Photo ajoutée par Akar Qacentina pour illustration: "Non à la bétonisation du terrain Mohamed Djahlane" pour une ville plus verte et respectueuse de l'environnement

par El-Houari Dilmi