Tébéssa

ya djebel boukhdra chantèe par beggar hadda .






boukhadra

Une ville des Ouled Sidi Yahia ..
Boukhadra est une commune de la wilaya de Tébessa en Algérie, dans la région de Ouled Sidi Yahia à l'Est des Aurès. Son histoire se confond avec la mise en exploitation de la mine de fer de Djebel Boukhadra en 1905. Une mine de fer mise en valeur en 1878 par l’ingénieur français Tissot.

La mine de Boukhadra est la principale richesse de la ville. Elle est mise en valeur industriellement par cet ingénieur français et non découverte, car les mines de fer de la région ont été bien signalées par Ibn Khaldoun et par le géographe Al Idrissi.

La ville de Boukhadra compte selon le dernier recensement de 2000, plus de 30 000 habitants. En 2007, la population est à 40 000 personnes. Son économie est principalement minières et agricoles. Elle est un lieu de passage obligé vers le lausolée de Sidi Yahia situé près de la ville de El Meridj, à la frontière tunisienne.

Ya Djebel Boukhadra !
La région de Boukhadra est un plateau très célèbre. Ses forêts ont hergé une faune et une flore très riches. Le lion de l'Atlas était en liberté même après la mise en service de la mine selon Alphonse Daudet.

Boukhadra est dans les chants populaires chaoui , chanté par la très célèbre Beggar Hadda ou Hadda El Khancha " Ya Djebel Boukhadra, Jak italian Taha Hajek, ah ya khadama lalcom bi khedma!" Une chanson qui glorifie une grève contre la misère des travailleurs , dont Jean Jaurès a fait l'écho.

La ville est d'abord une ville européenne de 2000 habitants, majoritairement de nationalités française, italienne, espagnole et maltaise, à l'époque coloniale (recensement de 1954). Les arabes essentiellement des Ouled Sidi Yahia étaient hors de la ville, dans des campements de misère et de privation.

La ville de Boukhadra a une histoire toute récente. Elle s'est rendu encore plus célèbre avec sa participation massive à la guerre d'indépendance d'Algérie célèbre dans la Wilaya I , celle de l' Aurès-Nemencha. Des centaines de martyrs et des milliers de victimes :

– la bataille de Djebel Boukhadra ;
– destruction des cinq ponts de la ligne de chemin de fer ;
– sabotage de la seule ligne électrifiée de chemin de fer en Algérie, reliant Boukhadra à Annaba ;
– Djebel Boukhadra était le siège du poste de commandement de la très célèbre zone 5 de la Wilaya I des Aurès, le premier découpage administratif et militaire de l'état-major de l'Armée de libération nationale (FLN ALN.



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