Pour sa 1re sortie sur le terrain, qui l'a conduit dans plusieurs quartiers du chef-lieu, le nouveau wali de Tébessa Attallah Moulati a été désespérément surpris voire choqué de l'état des lieux. Aussi bien au haï Yahia Farès, cité des 414 logements, boulevard Houari Boumediene, qu'à la route stratégique, Ezzaouia, l'Aqueduc, la Commune et bien d'autres, le wali a exprimé son mécontentement quant aux perturbations en alimentation en eau potable, calvaire au quotidien pour les habitants, fuites d'eau récurrentes, entassements d'ordures ménagères à chaque coin de rue, mais aussi obstruction des réseaux d'assainissement, absence d'éclairage public dans certains quartiers et artères.
De même pour ce qui est de la dégradation des espaces verts et jardins publics réhabilités à coup de milliards du Trésor public, structures sportives de proximité abandonnées à leur triste sort, et la liste est longue des insuffisances et carences relevées par le chef de l'exécutif.
Une 1re sortie au cours de laquelle le wali fraîchement désigné à la tête de la wilaya de Tébessa a eu son idée sur la réalité des choses longtemps occultées et fortement banalisées, alors qu'elles touchaient directement à la qualité du cadre de vie des citoyens.
D'ailleurs ces derniers ont eu l'occasion de soulever leurs préoccupations majeures, où ils ont indiqué au wali que le minimum des conditions n'existait pas pour une vie décente.
Dès son retour au siège de la wilaya, le 1er responsable de l'exécutif de la wilaya a émis un ensemble d'instructions, des mesures se caractérisant par leur immédiateté, à même d'atténuer la tension et d'améliorer quelque peu la situation, en impliquant le concours de tout à chacun, assemblées élues, représentants de la société civile et autres institutions publiques.
Enfin, le wali a promis que d'autres tournées de ce genre sont inscrites dans son agenda et qui le mèneront dans les autres communes de la wilaya.
Reste à savoir si après ce premier diagnostic ou prise de pouls, les autorités de la wilaya sauront réagir dans l'urgence et pas dans la précipitation, afin que l'état des lieux considérés comme catastrophique prend une autre tournure au profit d'un citoyen las des promesses sans lendemain.
Ali Chabana
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Posté Le : 12/08/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : Ali Chabana
Source : Le Quotidien d'Oran du samedi 12 août 2017