Plusieurs conférences thématiques et pas moins de 30 interventions directes ont été animées lors de cette rencontre.
La prise de conscience de la communauté internationale, quant à la nécessité d’adopter des modèles de développement inclusifs et équitables s’inscrivant dans la logique du développement durable et la préservation de l’environnement, a été le maître-mot des participants au 5e séminaire sur l’environnement, la biodiversité et l’écosystème, organisé du 3 au 5 novembre courant, au centre universitaire de la wilaya de Tamanrasset.
Les intervenants, issus de 20 universités de 11 pays différents, dont l’Iran, la Tunisie, la Belgique, la France, la Syrie, l’Espagne, la Turquie et le Maroc, ont ainsi insisté sur la nécessité de mettre sur pied de nouvelles postures en matière de conception et de mise en œuvre de politiques permettant la préservation des actifs environnementaux via l’implémentation du calendrier mondial.
En tout, 19 conférences thématiques et pas moins de 30 interventions directes ont été animées lors de cette rencontre initiée, faut-il le signaler, par la Faculté des sciences biologiques de l’université des sciences et de la technologie de Bab Ezzouar (Alger), en coordination avec le CU Hadj Moussa-Ag Akhamok de Tamanrasset.
La tribune de la grande salle de conférences s’est offerte aux nombreux spécialistes venus partager, trois jours durant, leurs expériences marquées par une appropriation substantielle du savoir-faire, adossées à des expertises avérées et au cachet d’un partenariat international plus approprié quant à la sensibilisation et la vulgarisation sur les nouvelles approches répondant au triple plan économique, social et environnemental.
Le 5e colloque, placé sous le thème “La population animalière et son impact sur le développement durable”, a été ainsi une occasion pour relire les recommandations de la précédente édition à même de placer la durabilité au cœur des politiques publiques et de mettre en place des dispositifs adéquats en mesure d’impliquer la société civile dans la gouvernance nationale.
Les essais nucléaires réalisés dans le Sahara algérien ont été remis au goût du jour par les conférenciers qui se sont axés sur l’atrocité et les effets dévastateurs de cette tragédie et ces expérimentations faites malhonnêtement au nom de “la science”. Un souvenir tragique qui remet en mémoire la chronologie du désastre survenu dans le Sud algérien, soit à Reggan, ou sur les monts de Tan Affla et Tan Ataram dans la région d’In Ekker, à 180 km au nord de Tamanrasset, où furent effectués 13 tirs nucléaires, dont 12 ont échoué.
Les images montrées en diapositives sous-entendent l’énième cri de détresse venant accabler la France pour avoir utilisé des Algériens comme cobayes, afin de mener à terme ses expériences en les faisant passer pour des mannequins.
À noter que le séminaire a été clôturé par une expédition d’exploration organisée en l’honneur des participants qui auront à découvrir les majestueux monts de l'Ahaggar et à s’offrir les plus beaux lever et coucher de soleil de l’Assekrem.
Photo: In Ikker, le site où ont été effectués les essais nucléaires français entre 1960 et 1967. © D. R.
RABAH KARECHE
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Posté Le : 07/11/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : RABAH KARECHE
Source : liberte-algerie.com du mardi 7 novembre 2017